Bonjour Rav Chaya ,
Je voulais savoir comment se passe le don du masser sur un salaire, car je ne sais pas a qui il faut donner et si on le droit de donner à quelqu’un qui fait construire un mikvé ou a un beit Hamidrach en la mémoire de quelqu’un d’autre ?
Doit on donner 10 % exactement ou peut on donner un peu plus ?
Merci beaucoup,
Chavoua tov
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Barbara,
Le maasser n’est pas obligatoire pour les sefaradim, mais il est très conseillé.
Ce qui est obligatoire pour les sefardim c’est, si on connait quelqu’un dans le besoin, de lui donner tout ce dont il a besoin, jusqu’à hauteur de 10% de notre salaire.
- Que ce soit à propos de maasser ou de tsédaka comme susmentionné, quand on parle de 10%, c’est 10% de notre bénéfice net, après déductions des impôts et investissements liés à nos affaires.
- Il est bien de donner 20 %.
- Si ces dons sont destinés à des institutions de Torah, on peut aller jusqu’à 50%.
- Dans les autres cas, on n’aura pas le droit de dépasser les 20%, et à ce propos il y a une promesse que celui qui donne 20% de son bénéfice net s’enrichira.
- Il y aussi une promesse que personne ne sera pauvre suite à la tsédaka, si cela est fait selon les critères susmentionnés.
- On peut donner à toute bonne œuvre, tel que mikvé, bet hamidrach, aide aux démunis, etc.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
- Combien et à qui doit-on donner son maasser ?
Peut-on l’accumuler pour acheter un Séfer Torah ? - En donnant plus que 20% de maasser, ai-je fait un issour ? Et les dons déductibles des impôts, doivent ils être pris à la hauteur de la valeur payée ou de la valeur retenue par l’administration fiscale ?
- Où classe-t-on le zikouï harabim dans l’ordre de priorité du maasser ?
- Dans quelques mois je lance mon entreprise et je me demandais si vous aviez de réel conseil pour réussir vraiment, pour que mes affaires SDV réussissent bien ?
- Quand une famille est très juste dans ses revenus, si ce n’est en manque, a-t-il le devoir de faire maasser ?
- Par rapport au maasser, je trouve la notion de pauvre subjective.
Comment définir qui est pauvre de celui qui ne l’est pas ? - Maasser, tsédaka… je m’y perds.
Comment donne-t-on exactement le maasser ? - Comment donne-t-on le maasser, et combien exactement ?
Et à quelles institutions en priorité ? - Que peut-on considérer comme rentrant dans le maasser ?
- Peut-on inclure dans le maasser des frais de santé type accouchement ou l’achat de sa résidence principale ?
- A qui donner son maasser ?
- Par rapport au maasser, je trouve la notion de pauvre subjective. Comment définir qui est pauvre de celui qui ne l’est pas ?
- La ségoula du ‘Homèch est de donner 20% du salaire net ou brut ?
- Quand une famille est très juste dans ses revenus a-t-elle le devoir de faire maasser ?
- Si je donne 20 % du maasser en tant que ségoula, est-ce qu’elle marche à 100 % ou parfois oui, parfois non ?
Référence Leava : 2432
Date de création : 2008-01-27 20:01:11