Maasser, tsédaka… je m’y perds. Comment donne-t-on exactement le maasser ?

 

bonsoir rav CHAYA

J’avoue que je dois confondre maasser et tsédaka d’où mes questions :

  1. Est ce que le fait de payer l’école juive de ma fille est considéré comme avoir donné le maasser ?
  2. Est-ce que si on ne donne pas le maasser, Hachem nous prendra quand même la somme qu on aurait dû donner ?
  3. Comment donner le maasser ?
    Quel pourcentage ?
    Sur quelle somme exactement net ou brut du salaire et après déduction des frais ?
  4. Quand on a des dettes sur crédit ou autres, doit-on donner le maasser ?
    Priorité aux dettes ou maasser ?
  5. Les 3 pièces qu’on donne chaque jour dans la boite tsédaka, ne font elles pas partie du maasser ?
  6. Les différentes aides qu’on envoie par ci et par là, sont elles déductibles du maasser ?
  7. Est-ce que le maasser n’est que notion d ‘argent ?
    Donner son temps, aider, porter secours, n est t il pas aussi du maasser ?
  8. Maasser et tsédaka, quelle différence ?
  9. De quelle racine vient le mot maasser ?
  10. Quelle différence aussi avec le ‘hessed ?

Merci pour vos réponses

 

Réponse du Rav Ron Chaya :

Chalom Rivka,

Voici les réponses à tes questions :

  1. Consulte le lien suivant.
  2. Oui, effectivement. Si on ne donne pas la somme de tsédaka que nous devons donner, elles partiront de toute façon dans d’autres choses qui en général ne sont pas agréables.
  3. On doit donner 10% de nos revenus, pour savoir si c’est avant ou après la déduction des frais, consulte le lien suivant.
  4. A propos des dettes, consulte le lien suivant.
  5. Les 3 pièces qu’on donne chaque jour dans la boîte de tsédaka peuvent faire partie du maasser.
    Mais avant de commencer à donner le maasser, il est préférable de dire que ces 3 pièces feront partie du maasser.
  6. Tu auras une réponse à ta question en consultant le lien suivant.
  7. A l’étranger, le maasser n’est qu’une question d’argent.
    • En Israël, il faut aussi prélever 2 sortes de maasser de toute la production agricole :
      • On donnera la maasser richone aux Lévi
      • Et suivant les années, le maasser ani aux pauvres ou le maasser chéni qu’on pourra manger après avoir fait passer sa sainteté sur une pièce de monnaie.Pour plus de détails à ce sujet, consulte le cours intitulé « Le Maasser (prélèvements) ».
    • Donner de son temps, aider et porter secours font partie du ‘hessed, c’est-à-dire des actes de bonté que nous devons faire envers notre prochain.
      Mais on ne pratique pas la mitsva de maasser en faisant du ‘hessed.
  8. A propos de la nuance qu’il y a entre la tsédaka et le maasser, ce dernier a été précisément institué pour aider des étudiants en Torah.
    Il est bon de donner une moitié du maasser à cette fin et l’autre moitié à des pauvres ou autres œuvres de charité.

    • Pour les séfaradim, le maasser n’est pas obligatoire, mais la tsédaka l’est, c’est-à-dire qu’on doit aider un pauvre par tous nos moyens.
      • Jusqu’à combien ?Jusqu’à concurrence de 10% de nos revenus.
  9. Le maasser signifie « dîme », c’est-à-dire 10%.
    Donc en fin de compte, cela revient à peu près au même que de donner le maasser car nous sommes souvent entourés de pauvres, et dans cette mesure, nous devons donnés 10% de nos revenus, ce qui revient à la même somme que représente le maasser.
    Je te recommande de cliquer sur « maasser », tu verras beaucoup de réponses concernant cette mitsva.
  10. Le ‘hessed se fait aussi avec la parole et avec les actes, pas uniquement avec l’argent.
    Le maasser est un acte de ‘hessed qui ne se fait qu’avec l’argent (du moins à l’étranger).

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence : 15666
Date question sur Leava : 2011-12-05 21:12:02