bonsoir rav CHAYA
J’avoue que je dois confondre maasser et tsédaka d’où mes questions :
- Est ce que le fait de payer l’école juive de ma fille est considéré comme avoir donné le maasser ?
- Est-ce que si on ne donne pas le maasser, Hachem nous prendra quand même la somme qu on aurait dû donner ?
- Comment donner le maasser ?
Quel pourcentage ?
Sur quelle somme exactement net ou brut du salaire et après déduction des frais ? - Quand on a des dettes sur crédit ou autres, doit-on donner le maasser ?
Priorité aux dettes ou maasser ? - Les 3 pièces qu’on donne chaque jour dans la boite tsédaka, ne font elles pas partie du maasser ?
- Les différentes aides qu’on envoie par ci et par là, sont elles déductibles du maasser ?
- Est-ce que le maasser n’est que notion d ‘argent ?
Donner son temps, aider, porter secours, n est t il pas aussi du maasser ? - Maasser et tsédaka, quelle différence ?
- De quelle racine vient le mot maasser ?
- Quelle différence aussi avec le ‘hessed ?
Merci pour vos réponses
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Rivka,
Voici les réponses à tes questions :
- Consulte le lien suivant.
- Oui, effectivement. Si on ne donne pas la somme de tsédaka que nous devons donner, elles partiront de toute façon dans d’autres choses qui en général ne sont pas agréables.
- On doit donner 10% de nos revenus, pour savoir si c’est avant ou après la déduction des frais, consulte le lien suivant.
- A propos des dettes, consulte le lien suivant.
- Les 3 pièces qu’on donne chaque jour dans la boîte de tsédaka peuvent faire partie du maasser.
Mais avant de commencer à donner le maasser, il est préférable de dire que ces 3 pièces feront partie du maasser. - Tu auras une réponse à ta question en consultant le lien suivant.
- A l’étranger, le maasser n’est qu’une question d’argent.
- En Israël, il faut aussi prélever 2 sortes de maasser de toute la production agricole :
- On donnera la maasser richone aux Lévi
- Et suivant les années, le maasser ani aux pauvres ou le maasser chéni qu’on pourra manger après avoir fait passer sa sainteté sur une pièce de monnaie.Pour plus de détails à ce sujet, consulte le cours intitulé « Le Maasser (prélèvements) ».
- Donner de son temps, aider et porter secours font partie du ‘hessed, c’est-à-dire des actes de bonté que nous devons faire envers notre prochain.
Mais on ne pratique pas la mitsva de maasser en faisant du ‘hessed.
- En Israël, il faut aussi prélever 2 sortes de maasser de toute la production agricole :
- A propos de la nuance qu’il y a entre la tsédaka et le maasser, ce dernier a été précisément institué pour aider des étudiants en Torah.
Il est bon de donner une moitié du maasser à cette fin et l’autre moitié à des pauvres ou autres œuvres de charité.- Pour les séfaradim, le maasser n’est pas obligatoire, mais la tsédaka l’est, c’est-à-dire qu’on doit aider un pauvre par tous nos moyens.
- Jusqu’à combien ?Jusqu’à concurrence de 10% de nos revenus.
- Pour les séfaradim, le maasser n’est pas obligatoire, mais la tsédaka l’est, c’est-à-dire qu’on doit aider un pauvre par tous nos moyens.
- Le maasser signifie « dîme », c’est-à-dire 10%.
Donc en fin de compte, cela revient à peu près au même que de donner le maasser car nous sommes souvent entourés de pauvres, et dans cette mesure, nous devons donnés 10% de nos revenus, ce qui revient à la même somme que représente le maasser.
Je te recommande de cliquer sur « maasser », tu verras beaucoup de réponses concernant cette mitsva. - Le ‘hessed se fait aussi avec la parole et avec les actes, pas uniquement avec l’argent.
Le maasser est un acte de ‘hessed qui ne se fait qu’avec l’argent (du moins à l’étranger).
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence : 15666
Date question sur Leava : 2011-12-05 21:12:02