Min’ha après le plag, suivi de Arvit : Peut-on agir ainsi ? Tefillins et gaz et Kiddouch d’un mé’halel Chabbat…

Chalom Rav,

1. Actuellement le soleil se couche assez tard (20h44, Maroc) et aucune synagogue ne fais Arvit après la chekia.
   Le problème est que nous faisons Min’ha après le plag, suivi de Arvit ( toujours avant la chekia).
   Est-ce un problème pendant la semaine ?
   Le vendredi soir ?
2. Que faire si nous avons des flatulences pendant la prière avec les tefillins et qu’ il est impossible les retirer pour ne pas attirer l’attention du tsibour pour éviter toute gène ?
3. Peut-on boire un vin non mévouchal (Kidouch vendredi soir) fait par une personne qui ne respecte pas chabbat ?Si cette personne est son père comment éviter de le blesser ?
   Quelle personne est qualifiée de me’halel Chabbat pour que le vin soit interdit ?
   Si la personne se rend à la prière (semaine, Chabbat) mais transgresse le Chabbat, le vin reste-t-il autorisé ?

Merci beaucoup pour vos réponses !

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

Voici les réponses à tes questions :

1. La coutume est de le permettre.
   • Quelle est l’heure d’allumage des bougies minimum à la maison ?
   • Horaires et limites de la téfila
   • Si je veux faire rentrer Chabbat plus tôt, que faut-il faire ?
2. Il est absolument interdit d’avoir des flatulences lorsqu’on porte les tefillins, donc :
   • Soit on se retient de toutes ses forces (chose qui est permise),
   • Soit on enlève les tefillins.
     • Il n’y a pas de problème à cela car on peut montrer que l’on va aux toilettes, y aller, faire nétilat yadaïm (sans berakha) et remettre les tefillins.
       • • (Il y a une ma’hloket si l’on fait la berakha ou non lorsqu’on remet les tefillins ; donc le mieux est de ne pas la dire, mais de la penser.)
3. Normalement, ce vin est interdit à la consommation, dans cette mesure, la meilleure solution est de faire semblant de le boire mais sans le boire.
   • On nous sert du vin dans notre verre, on le porte à notre bouche mais on n’avale rien.
     • Le vrai problème est de savoir si l’on est rendu quittes du Kidouch ou non.
   • Normalement, on ne l’est pas de cette façon mais en cas d’impossibilité, on peut compter sur l’avis disant qu’un juif, bien qu’il soit mé’halel Chabbat, s’il fait cependant le Kidouch, n’a pas un statut de non-juif.
   • Cela concerne aussi le statut du vin mais étant donné qu’on peut agir comme je l’ai expliqué car il n’y a aucune obligation de boire le vin du Kidouch, on préfèrera faire ainsi plutôt que de compter sur l’avis prétendant que ce type de mé’halel Chabbat conserve sont statut de juif.
   • Et des liens sur le  sujet.
     • Doit-on interdire à un juif non chomer chabbat de toucher le vin ?
       Est-ce un knass d’utiliser du vin mévouchal pour éviter des confrontations ?
     • Quelles sont les sources indiquant qu’une personne mé’halel Chabbat ne peut pas participer à certaines mitsvot ?
     • Quelquefois ma famille vient me chercher vendredi soir et me ramènent en voiture…
       Je suis assez isolée et j’ai besoin des miens.
       Que faire ?
     • [RType] Je voudrais connaître les lois concernant le fait d’ouvrir une bouteille de vin.
     • Le traditionalisme est-il soluble dans le Kiddouch ?
     • Quelle est la différence entre un apikoross et racha ?

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Référence Leava : 76806
Date de création : 2017-07-06 10:31:50