Chalom,
Est ce que dans la Torah c’est écrit que c’est interdit de ce marié avec un non juif ?
Si oui, pourquoi ?
D…. veut qu’on soit heureux normalement donc si on ce mari avec un non juif , pourait-on avoir une futur vie éternel malheureuse ?
A cause de ça ?
S’Il nous punirait, pourquoi le ferai-t-Il, il serait contre notre bonheur ?
J’aimerai avoir des explications sur ce sujet… c’est important.
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Bonjour Barbara,
Il est écrit dans la Torah qu’il est interdit de se marier avec un non-juif, cela est écrit dans Devarim ch.7 verset 3 ; on le voit aussi à la fin de parachat Balak.
Il faut que tu comprennes les bases sur lesquelles est fondée la Torah :
La Torah ne vient pas me donner des lois de santé ou des réussites physiques dans le monde.
La Torah dit que de même que nous sommes régis par des lois du corps, nous sommes aussi régis par des lois de l’âme.
Les lois du corps peuvent être découvertes grâce à la physique, la médecine, la chimie, la biologie, etc.
Les lois de l’âme ne peuvent pas être découvertes par la science ou notre intelligence, elles ne peuvent être découvertes que par une révélation faite par le Créateur de cette âme.
Nous pouvons prouver que la Torah est d’origine divine et qu’effectivement, l’être humain est régi par ces lois (le non juif est régi par 7 lois, le juif est régi par 613 lois).
Mais toutes ces lois ne concernent pas le corps, elles concernent l’âme.
Si quelqu’un mange du porc, rien de mal ne lui arrivera au corps, par contre il aura bousillé son âme.
Au niveau de l’union avec un non juif, la chose est pareille.
Il se peut que quelqu’un soit heureux avec un non juif, mais au niveau de l’âme juive, vu que cette union est prohibée, elle cause un très grand dégât à son âme, qui bien sûr peut le retrancher de la vie éternelle, et dans cette mesure, étant donné que D. veut notre vrai bonheur, lorsqu’Il a à choisir entre le bonheur physique et le bonheur métaphysique, D. optera pour le bonheur métaphysique car le corps est momentané et finit un beau jour un mètre sous terre.
Par contre, l’âme est éternelle.
De plus, la médecine aujourd’hui reconnaît que la majorité des maladies sont psychosomatiques, c’est à dire que la source des maux physiques provient du psychique, c’est à dire de l’âme (psyché = âme, en grec), et de façon tout à fait paradoxale, la médecine ne soignera jamais l’âme mais va soigner le corps qui n’est en fait que le symptôme.
Mais que se passe-t-il avec la source du mal qui est dans l’âme ?
Le but de la Torah est de nous dévoiler les lois de l’âme.
Donc bien qu’une personne puisse se croire »heureuse » bien qu’elle transgresse la Torah, en fin de compte, vu qu’elle touche de façon extrêmement grave son âme, il y a de fortes chances qu’au bout d’un moment, les symptômes des dégâts de l’âme se feront sentir au niveau du corps.
Il y a des cas où la personne vit heureuse, en bonne santé jusqu’à 120 ans bien qu’elle ne pratique pas les lois de la Torah.
A propos de ce type de personnes, il est écrit à la fin de la parachat Vaét’hanane que D. leur paye leur mitsvot dans ce monde afin de les retrancher de façon radicale du monde à venir, donc ils vivent heureux dans ce monde car ils ont quelques mérites, mais lorsqu’ils arriveront dans le monde de vérité, ils n’y auront pas part, car ils auront déjà profité de leurs mérites dans ce monde.
Les quelques années que nous avons à vivre sur terre n’ont aucune importance par rapport à l’éternité ; un monde fini n’a aucune valeur par rapport à l’infini, mais vu que nous ne voyons pas de façon concrète l’infini, et nous ne voyons de façon concrète que le monde fini, ce dernier prend de l’importance à nos yeux.
Mais il faut comprendre qu’il n’est que momentané et qu’il est trop dommage de rater sa vie éternelle qui est la seule vraie réalité.
J’espère que tu comprends bien ce que je t’écris.
Si une chose n’est pas claire, n’hésite pas à me réécrire.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence : 6145
Date question sur Leava : 2009-06-09 20:06:03
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