Pourrait-on classer par ordre de priorité les personnes à qui l’on peut reverser le maasser ?

Chalom Rina,

Voici les réponses à vos questions :

1. La définition de pauvre à qui on peut donner le maasser est celle d’une personne qui ne gagne pas assez d’argent pour pouvoir subvenir aux besoins normaux de sa famille.
   • • Si Quelqu’un possède un appartement mais il n’a pas de quoi subvenir aux besoins mensuels de sa famille, il est néanmoins considéré comme pauvre, à plus forte raison si sa maison est hypothéquée.
   • Nous voyons donc qu’il peut y avoir plusieurs niveaux de pauvreté, il va de soi qu’on donnera prioritairement à ceux qui sont le plus pauvre, mais il faut néanmoins que la personne à qui on donne le maasser soit pauvre, dans cette mesure on ne peut pas dire comme vous l’avez proposé qu’une personne riche donne à toutes les catégories comprises en dessous de lui.
     • Il faudra que toutes les catégories comprises en dessous de lui fassent partie de la catégorie « pauvre ».
       • Mais si elles n’en font pas partie, bien qu’elles ne soient pas riches, ces personnes n’auront pas droit à la tsédaka.
     • Combien et à qui doit-on donner son maasser ?
       Peut-on l’accumuler pour acheter un séfer Torah ?
     • Comment donne-t-on le maasser, et combien exactement ?
       Et à quelles institutions en priorité ?
     • Que peut-on considérer comme rentrant dans le maasser ?
     • Peut-on inclure dans le maasser des frais de santé type accouchement ou l’achat de sa résidence principale ?
     • A qui donner son maasser ?
     • Par rapport au maasser, je trouve la notion de pauvre subjective. Comment définir qui est pauvre de celui qui ne l’est pas ?
     • La ségoula du ‘Homèch est de donner 20% du salaire net ou brut ?
     • Maasser, tsédaka… je m’y perds.
       Comment donne-t-on exactement le maasser ?
2. A priori on ne pourra pas donner le maasser à ses enfants adultes (plus de 13 ans pour les garçons et plus de 12 ans pour les filles) pour leur financer des choses que de toute façon on aurait financées par notre amour pour eux.
   • Par contre, une chose qu’on n’aurait normalement pas financée pourra être payée avec l’argent du maasser.
   • En cas de grande nécessité, on pourra compter sur les avis qui permettent de payer avec la maasser même les choses que de toute façon nous aurions financées de par l’amour que nous avons pour nos enfants.