Comment bien pratiquer le maasser, quelles frais peut-on déduire ?

Chalom Rav,

Comment bien pratiquer le maasser, quelles frais peut-on déduire, car selon la situation financière de chacun ce n’est pas facile tout les mois.
J’avoue avoir des lacunes sur ce sujet…

1. Faut-il privilégier les personnes de son entourage plutôt que les associations ?
2. Peut-on déduire les cadeaux que l’on donne lors d’un mariage, brit mila, bar mitsva, et anniversaire ?
3. Peut-on déduire du maasser la tsedaka quotidienne, les tickets d’entrées pour une soirée organisé par une association humanitaire, etc…

J’imagine qu’il y a différents avis sur cette questions, mais je souhaiterais être éclairé sur ceux ou « pratiquement » tout les décisionnaires se sont mis d’accords pour pouvoir mieux pratiqué cette mitsva si belle est importante.

Merci d’avance Rav pour votre réponse.
Qu’Hachem aide toute notre génération à mieux connaitre et à mieux pratiqué cette Mitsva si fondamentale…

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Samuel,

• Si notre situation n’est pas difficile, on calculera le maasser par rapport à nos revenus (il va de soi qu’on calcule nos revenus après déduction des charges inhérentes au travail telles que la location d’un bureau, les frais de voyages vers le travail, l’eau, l’électricité, etc.).
• Par contre, si notre situation est difficile, on peut compter sur les décisionnaires qui disent qu’on calcule le maasser après avoir déduit des revenus les charges familiales nécessaires telles que nourriture, eau, électricité, etc.

Voici les réponses à tes questions :

1. Le sens de la mitsva du maasser est d’aider les étudiants en Torah.
   Si on ne veut pas tout leur donner, on fera en sorte de leur donner au moins la moitié ou la majorité de notre maasser.
   • Néanmoins, si on a des proches qui sont pauvres, ils auront la priorité par rapport aux étudiants de Torah.
     Consulte ces liens très complets à ce propos.
2. Lorsqu’on donne des cadeaux (mariage, bar-mitsva, etc.), on ne pourra pas déduire la somme donnée du maasser à moins qu’on ait donné plus que ce qu’on comptait donner normalement (pour aider la personne à qui on fait le cadeau et qui est pauvre).
   • Par exemple :
     Si on comptait faire un cadeau de 50€ et qu’on a donné au final 150€ car on a vu que la personne bénéficiaire du cadeau était pauvre,
     • on pourra déduire 100€ du maasser
       mais pas les 50€ d’origine qu’on avait prévu de donner de toute façon.
     • A voir aussi.
3. Lorsqu’on va à un dîner de gala pour une association, on pourra payer les billets avec l’argent du maasser mais on devra déduire de cette somme le prix du repas.
   • On calculera ce prix non pas en fonction du prix que demande le traiteur pour ce repas,
     mais en fonction du prix que ce repas nous aurait coûté si on l’avait cuisiné chez nous.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Agav

Référence Leava : 11841
Date de création : 2011-01-31 10:01:46