Chalom rav,
J’ai de nombreuses questions sur divers sujets :
- En cas de remariage y a t il des réglés de yih’oud et chomer néguya avec les enfants du conjoints ?
- Si au début « l’homme possédait les 2 sexes comment ce fait-il que lili-th soit faite à partir de la poussière de la terre comme Adam ?
N’est-elle pas la partie féminine de Adam ?
Comment ce fait-il qu’elle soit devenue un « mauvais esprit » toutes les personnes qui ont mal tournées ne sont pas forcément devenues des esprits maléfique ? - Dans la synagogue ou je prie, je fais quasiment tout le temps la akba cependant grâce à vos conseil je me concentre plus dans la Amida et je met donc plus de temps a tel point que je rate la mitsva de la akba (la prière dans ma synagogue se fait assez rapidement) j’ai donc des questions concernant cette mitsva :- Dois-je accélérer ma amida pour pouvoir faire la akba ?
– Quelles kavanot dois-je avoir au moment ou je fais la akba
– Si je fais souvent la akba(ou meme une autre mitsva), ai-je le droit de la proposée a quelqu’un d’autre qui n’a pas l’occasion de la faire meme si on m’a préalablement demandé de la faire ? - Vous aviez dit dans un de vos cours que si on fait une mitsva « facultative » plus de 3 fois d’affilé cela devient un neder même si on ne l’a pas exprimé…
Est-ce le cas pour le talit katan ?
Suis-je obligé de le mettre tous les jours a présent ? - Est-il vrai que l’on ne fait la berakha »al mitsva tsitsit » que la première fois où on le met si oui pourquoi on ne la fait pas tous les jours ?
- Sur quels vêtements doit-on faire chéh’ianou ?
On m’a dit qu’il ne fallait pas le faire sur des sous vêtements, mais qu’en est-il du talit katane qui est a même la peau ?
Et pourquoi ne pas faire chéh’ianou sur des chaussures ou des sous vêtements ?
On jouit pourtant de leur achat… - Dans un de vos cours vous racontez que dans une Yéchiva les élèves posaient des questions « inutiles » (car ils avaient compris) et ainsi il gagnaient en mérites car les autres se moquaient d’eux cela n’est-il pas considéré comme du bitoul Torah parce que l’élève empêche la classe d’avancer dans l’étude de la Torah ?
- Vous dites de nombreuse fois dans vos cours que « le coup de foudre » est inutile et fausse le choix du conjoint mais dans le cas ou on pense aimer une personne que faire pour passer outre et faire le bilan de ses qualités et défauts a tête froide pour voir si oui ou non c’est la bonne ?
- Jeûner 2 ou 3 jours de suite est-ce interdit même pour quelqu’un qui ne sait pas étudier ou qui n’a pas le temps ?
- Pourquoi dans la Parachat vayeh’i rachi dit perek 48 passouk 1 que c’est Ephraim qui a dit à Yossef que Yacov était malade car il avait l’habitude d’étudier avec lui pourtant après Yacov dit à Yossef en voyant Ephraim et Menassé (passouk 8) « qui sont ceux la »Rachi explique en disant « d’où sont sortis ceux la, qui ne sont pas digne de recevoir une bénédiction », mais passouk 5, Yaacov dit a Yossef « Ephraim et Menaché, comme Réouven et Chimon, seront à moi » ce qui les rend donc digne de recevoir la berakha de Yaacov.
Ainsi, s’il les considère comme ses fils, le Rachi « qui sont ceux la » n’a pas lieu d’être car ils méritent une berakha au même titre que les autres tribus… - Vous dites dans un de vos cours que l’on ne doit pas faire de prière pour soi en dehors d’entre les 2 « elokai netsor… » pourtant on vois bien par exemple dans le Pata’h Eliaou que l’on rajoute 2 prières personnelles l’une ou on précise « *****fils de ***** » et une deuxième dans « chema kolenou »rajouté par le ‘Hida
- A-t-on le droit d’écouter des chansons (n’ayant aucun lien avec la Torah) ou il y a des mots tel que hallelou-ya alors que l’on est sous la douche ?
- Comment faire lorsqu’on a un ami qui est avec une goya ?
A quel point doit-on intervenir ?
Quand je lui ai fait la réflexion il m’a répondu qu’ils n’ont rien fait et que donc « ce n’est pas plus grave que de sortir avec une juive ».
Quel argument avancé et surtout a quel point dois je insister ? - J’aimerai, si je réussis mon année scolaire, faire une année dans votre Yéchiva ; cependant mes parents ne sont pas d’accord avec le fait de partir en Israël.
J’ai beau leur dire que ce n’est pas la même chose et que c’est très handicapant d’étudier avec toutes ces images de filles que l’on trouve en France, il me disent que si je dois faire une année de Yéchiva il faut que je la fasse en France.
Sachant qu’ils ne m’empêchent pas d’étudier et que même s’ils n’ont pas un besoin physique que je sois près d’eux mais que tout de même ils le veulent, dois-je par kivoud av va-èm accepter leur condition ou dois-je continuer de leur demander d’aller en Israël ? - D’ou tire t on le fait de prononcer le nom youd et puis hé et puis vav et puis hé par Ado et puis Naï ?
Merci d’avance pour vos réponse et merci pour le temps que vous y passerez
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Alexandre,
Voici les réponses à tes questions :
- Dans tous les cas ou les enfants d’un couple ne sont pas les enfants biologiques de l’un ou des deux conjoints, les lois de yi’houd et de chomèr néguiya devront être appliquées entre les personnes sans liens biologiques.
- Leïlit (ne pas prononcer ce nom) n’est pas la partie féminine de Adam, celle-ci est bien ‘Hava.
- Leïlit est la source féminine du mal.
- Mieux vaut faire la prière avec concentration et rater la mitsva de hagbaha.
Je ne pense pas qu’il soit bien de proposer à quelqu’un d’autre une mitsva que l’on nous propose.- Par contre, il est bien que tu ailles voir le gabaï avant qu’il te propose la mitsva et que tu lui dises que tu préfères offrir cette mitsva à une autre personne qui n’a pas l’occasion de la faire.
- Effectivement, si on fait une mitsva facultative trois fois d’affilée, elle devient un nédèr dérabannan bien que l’on n’ait pas exprimé le mot nédèr.
- Ce sera aussi le cas pour le talit katan car il n’y a pas d’obligation de le porter.
- Dès lors, tu es tenu de le mettre tous les jours dès à présent.
- Néanmoins, sache que si tu as fait « hatarat nédarim » la veille de Kippour ou la veille de Roch Hachana ou encore le Kol Nidré, et que tu as compris ce que tu disais, vu que tu y as posé la condition que chaque coutume que tu ferais sans dire bli nédèr n’aurait pas le statut de nédèr, le fait d’avoir porté trois fois ou plus le talit katan sans avoir dit bli nédèr n’est pas considéré comme un nédèr.
- Attention, à partir du moment où tu lis ces lignes, tu dois dire que ta coutume de porter le talit katan est bli nédèr, car si tu ne dis pas cela au bout de trois fois (ou même au bout d’une fois si tu penses continuer cette coutume), ce sera un nédèr bien que tu aies posé les conditions susmentionnées en début d’année.
- Effectivement, cette condition annulant un nédèr pendant l’année n’est valable que si on ne souvient plus de l’avoir posé en début d’année.
- Attention, à partir du moment où tu lis ces lignes, tu dois dire que ta coutume de porter le talit katan est bli nédèr, car si tu ne dis pas cela au bout de trois fois (ou même au bout d’une fois si tu penses continuer cette coutume), ce sera un nédèr bien que tu aies posé les conditions susmentionnées en début d’année.
- Cependant, si on se souvient de la condition que l’on a posée en début d’année et qu’on fait malgré tout un nédèr, on exprime sciemment par là qu’on annule cette condition (en ce qui concerne ce nédèr uniquement mais la condition reste valable pour le reste des nédarim que l’on fait durant l’année) et qu’on désire que notre nédèr soit considéré comme tel.
- De plus, lorsqu’on fait « hatarat nédarim » de la veille de Roch hachana ou de la veille de Yom Kippour ou même au kol nidré, on ne peut pas annuler par cela les nédarim déoraïta que l’on a faits dans le passé mais seulement les nédarim dérabannan.
- Attention, tout ce que j’ai écrit ici n’est souvent que théorique car cela n’est valable qu’à la condition expresse que l’on comprenne et que l’on pense ce que l’on dit lors de cet « hatarat nédarim ».
- Or, d’habitude, on pense à tout sauf à ce que l’on dit et dans ce cas, il est clair que cet « hatarat nédarim » n’a aucune valeur que ce soit pour le passé ou pour le futur.
- Dans cette mesure, si tu veux enlever le nédèr de porter le talit katan, il faudra que tu fasses « hatarat nédarim » devant trois personnes à moins que jusqu’à ce que tu aies lu ces lignes, tu aies cru que le port du talit katan était obligatoire.
- Donc dans ce cas-là, le fait de l’avoir porté maintenant n’est pas un nédèr et dans cette mesure, tu n’as qu’à dire maintenant que tu continues à le porter bli nédèr et tu es ainsi sauvé du problème de nédarim.
- Dans cette mesure, si tu veux enlever le nédèr de porter le talit katan, il faudra que tu fasses « hatarat nédarim » devant trois personnes à moins que jusqu’à ce que tu aies lu ces lignes, tu aies cru que le port du talit katan était obligatoire.
- Or, d’habitude, on pense à tout sauf à ce que l’on dit et dans ce cas, il est clair que cet « hatarat nédarim » n’a aucune valeur que ce soit pour le passé ou pour le futur.
- Ce sera aussi le cas pour le talit katan car il n’y a pas d’obligation de le porter.
- On fait la berakha « al mitsvat tsitsit » si on le met ou « lehit’atèf bétsitsit » si on s’en s’enveloppe comme avec le talit gadol du matin lorsque l’on porte un talit katan qui fait 60 centimètres de large ou plus.
- On fera la berakha dans le cas où on l’aura enlevé pendant longtemps (au moins une demi-heure) ou quand on le change.
- Attention, on ne fera la berakha que lorsqu’il fait jour.
- Si on a dormi avec le talit katan, il y a un doute si on fait la berakha sur lui le matin, on pensera donc à le rendre quitte par l’intermédiaire de la berakha que l’on fait sur le talit gadol.
- On fera la berakha dans le cas où on l’aura enlevé pendant longtemps (au moins une demi-heure) ou quand on le change.
- On ne fait la berakha de chéhé’hiyanou que sur des vêtements relativement importants tels qu’un costume, une très belle chemise…, et non pour une chemise quelconque ou pour des sous-vêtements.
- D’ordinaire, un talit katan est considéré comme un sous-vêtement mais si c’est un très beau talit, on pourra faire alors à son propos la berakha de chéhé’hiyanou.
- On ne fera pas la berakha de chéhé’hiyanou sur des chaussures car on ne considère pas que c’est un habit important.
- Effectivement, poser des questions inutiles peut entraîner du bitoul Torah et dans ce cas, on devra s’abstenir de poser ce genre de questions.
- Une fois qu’on aime une personne, il nous est très dur d’avoir un jugement objectif et c’est pour cela qu’on tâchera de faire ce jugement avant de tomber amoureux.
- Si on est déjà amoureux, on s’efforcera d’être le plus objectif possible sachant qu’on risque d’être partial dans notre jugement.
- Il n’est pas interdit de jeûner deux ou trois jours de suite si on est suffisamment fort physiquement pour supporter ces jeûnes et si on a des péchés à nous faire expier par l’intermédiaire de ces jeûnes.
- A propos de Béréchit chapitre 48, consulte Rachi et tu auras la réponse à ta question.
- Lorsque je dis dans le cours qu’on ne doit pas faire de prières pour soi en dehors d’entre les « yihiyou lératson imré fi », ce n’est pas la halakha et je le précise bien dans le cours.
- Le Gaon de Vilna a écrit cela dans son commentaire sur massékhèt Brakhot, « Chenot Elihaou » mais la halakha n’est pas comme le Gaon de Vilna.
- Ceci simplement pour expliquer que l’essentiel de la prière doit être le kavod d’Hachem et d’Israël et non nos propres besoins.
- Le Gaon de Vilna a écrit cela dans son commentaire sur massékhèt Brakhot, « Chenot Elihaou » mais la halakha n’est pas comme le Gaon de Vilna.
- Si l’intention du chanteur lorsqu’il chante « halléluïa » n’est pas de louer D. et qu’il dit ce mot pour une autre raison, on peut l’écouter sous la douche.
- Si, par contre, il s’agit d’un chant à Hachem, on ne pourra pas l’écouter lorsqu’on est sous la douche.
- Lorsqu’on a un ami qui est avec une goya, il faut tout faire pour lui expliquer qu’il fait la plus grande erreur de sa vie, le tout avec gentillesse, amour et en lui faisant comprendre qu’on lui dit ça pour son bien.Le Choul’han Aroukh, Ora’h ‘Haïm chapitre 608, dit qu’on doit insister jusqu’à ce qu’il nous crie dessus ou qu’il nous insulte.
Il y a beaucoup d’arguments à avancer, on peut lui expliquer qu’en étant avec cette goya, il brise une chaîne de 4000 ans de personnes qui ont tout fait pour rester juifs, qu’il détériore considérablement sa stature spirituelle au niveau de la brit à un niveau extrêmement bas et qu’à cause de ce péché, beaucoup de malheurs se produisent et que les factures seront très salées, que ce soit pour lui ou pour Am Israël.- Il est vrai qu’il est aussi extrêmement grave de s’unir avec une juive qui est nida mais je pense cependant qu’être avec une goya est encore plus grave.
- En tout cas, il est clair que c’est ainsi au niveau du Zohar.
- Il est vrai qu’il est aussi extrêmement grave de s’unir avec une juive qui est nida mais je pense cependant qu’être avec une goya est encore plus grave.
- Si on pense que l’on peut mieux étudier la Torah dans un autre endroit, même si nos parents ne sont pas d’accord, on est désengagés de l’obligation du kiboud av vaèm à ce propos.
Idem pour monter en Israël et à plus forte raison si c’est pour les deux raisons. - On apprend qu’on ne peut pas prononcer le nom Youd, Ké, Vav, Ké à partir du verset 15 chapitre 3 de Chémot : « Zé chémi léolame ».
- Le mot « olam » étant marqué sans le vav,
- on peut lire « lé’élèm » c’est-à-dire « pour le cacher » et ne pas le lire tel qu’il est écrit.
- Le mot « olam » étant marqué sans le vav,
Bonne continuation dans ta montée de chemirat torah oumitsvot.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 11493
Date de création : 2010-12-28 23:12:44