Il manque une démonstration pratique aux maasser, comment fait-on exactement ?

Par
Rav Ron Chaya
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Bonjour,

J ai écouté plusieurs fois le cours sur les prélèvements et il manque un coté « pratique » ; ces notions vous paraissent évidentes, mais pour les bleus (pas les français, les nuls comme moi), on se sent un peu bêtes…

  • Comment faire pour un liquide ?
    On dit que la térouma est au nord du verre ?
  • Que faire en cas de doute ?
  • Certains jus de type Minute Maid ne précise pas l’origine des fruits ; on le fait sans bénédiction ?
    Idéalement un complément d une vidéo TP serait bien.
  • A-t-on besoin lors des prélèvements d avoir la pièce en vue ou de la tenir ?

Merci pour tout

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Moché,

Consulte les cours maasser et tsédaka et Le maasser (prélèvements).

Effectivement, je pensais à l’époque faire un cours de « travaux pratiques » mais jusqu’à ce jour, je n’ai pas réussi à le faire.

Voici les réponses à tes questions :

  • De même que dans les aliments solides on mettra à part la térouma guedola et la teroumat maasser, on agira de la sorte dans le cas d’un liquide ; c’est-à-dire qu’avant le prélèvement, on prendra soin de mettre à part un peu de liquide (un peu plus de 1% de la quantité totale de liquide) pour ensuite le rendre térouma guedola et teroumat maasser.
  • En ce qui concerne le reste des prélèvements, si c’est du maasser chéni, on pourra toujours le laisser dans le même verre car de toute façon, on le rachète en faisant passer la sainteté du masser chéni dans une prouta dans la pièce destinée à cet effet.
    • Par contre, en ce qui concerne la masser ani et le maasser richon, s’il s’agit de tévèl vadaï, c’est-à-dire que nous sommes certains qu’il faut faire les prélèvements, il y a dans ce cas l’obligation de donner le maasser ani au pauvre et le maasser richon aux Lévy.
      • Or, comment faire cela s’il est mélangé au reste du liquide qu’il y a dans le verre ?C’est pour cela qu’avant le prélèvement, on préparera en tout 4 récipients.
    • Dans un verre, on mettre un peu plus de 1% de la quantité totale afin que cette quantité devienne térouma guedola et teroumat maasser au moment du prélèvement (comme susmentionné) ; un autre qui contiendra 9% de la quantité totale qui, au moment du prélèvement, deviendra maasser richon et qu’on donnera au Lévy ; un autre qui contiendra 9% de la quantité totale qui, au moment du prélèvement, deviendra maasser ani et qu’on donnera à un pauvre ; le reste, dans un 4ème récipient, pourra être consommé après tous ces prélèvements.
    • On mettra tout au nord le récipient contenant la térouma guedola et la teroumat maasser, en deuxième position viendra le récipient contenant le liquide qui deviendra maasser richon, puis le récipient destiné à notre consommation, et en dernier (au sud) le récipient destiné à devenir maasser ani.

Dans tous les cas où on n’est pas certain qu’on doive faire les prélèvements, on les fera sans bénédiction.
Inutile d’avoir la pièce en vue ou de la tenir lors du prélèvement, on peut même l’avoir chez soi alors qu’on fait le prélèvement à un autre endroit.

A voir : Lorsque l’on est en dehors d’Israël et qu’on achète un fruit d Israël sur lequel on ne sait pas si les prélèvements ont été faits, suffit-il de jeter un morceau en disant une phrase du genre que cela remplace toutes les teroumot ?

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Cours à voir sur le sujet des prélèvements :

Comment faire le MAASSER de A à Z et en PRATIQUE avec le Rav Ron Chaya

Et puisqu’on parle de maasser :

Référence Leava : 14065
Date de création : 2011-07-31 06:07:04

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