Chalom Rav
Dans votre cours intitule « Préparation à la nouvelle année 4 » (rubrique fêtes juives), vous énumérez les 3 cas ou on se doit de mourir pour le Kiddouch Hachem.
L’un d’eux englobe toutes les interdictions sexuelles, dont les contacts physiques (faire la bise, par exemple) entre hommes et femmes.
- Qu’en est il du cas où, pour un homme, faire la bise à sa belle-mère ou a sa cousine préserverait le Chalom et le Chalom baït ?
- Doit on refuser a tout pris le contact physique basique, dans un monde ou « faire la bise » est devenu un phénomène social plus qu’un signe d’attirance physique, et que dans la majorité des cas il ne réveille aucune pulsion, aucun désir ?
- Comme vous l’expliquez plus loin, dans les autres cas de transgression force, on se doit de vérifier l’intention du contraignant.
- Si celui ci ne cherche pas à dévaloriser la Torah, il est permis de transgresser l’interdit (en cas de danger de mort).
- Est-ce que le cas de la bise rentrerait dans cette catégorie ?
- Si celui ci ne cherche pas à dévaloriser la Torah, il est permis de transgresser l’interdit (en cas de danger de mort).
Merci pour vos cours, tous tes enrichissants.
Yom Tov, et Hodèch Tov
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Anne Laure,
- Même si faire la bise était devenu un phénomène social plus qu’un signe d’attirance physique, il passerait d’un issour de la Torah à un issour déRabannan,
mais dans tous les cas cela resterait interdit.- Et si effectivement c’était un interdit déRabannan (ce qui n’est pas du tout encore prouvé), alors il serait permis de faire la bise en cas de danger de mort.
- Si l’interdit reste Déoraïta, alors même si la personne qui nous menace de mort n’a pas l’intention de dévaloriser la Torah, on n’aura pas le droit de faire la bise, même au prix de notre vie, car la bise entre dans la catégorie des arayot pour lesquelles il vaut mieux se faire tuer plutôt que les transgresser, quelle que soit l’intention de l’agresseur.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
- Quelle est la source de l’interdit de toucher une femme ?
- Quelle est la référence de l’interdit de la bise entre hommes et femmes et le fait qu’il vaut mieux se faire tuer plutôt que de le transgresser ?
- Et en période de Shmad, si un non-juif demande, pour ses besoins personnels et en privé, de transgresser, doit-on transgresser ?
Référence Leava : 1791
Date de création : 2007-08-14 09:08:27