Kvod Harav,
Voici une question que je me permets de vous poser, en vous remerciant pour le temps passer à la lire et à y répondre !!
- Le Guéhinam (l’enfer) dure au plus pour un juif : 12 mois, sauf erreur de ma part bien sur !!
Nos proches qui ont quitté ce monde depuis plus de 12 mois, pouvons nous être assuré que le Guéhinam (enfer) est terminé pour eux et qu’ils/elles se trouvent à n’en point douter, désormais au Gan Eden (Paradis) ?? - De plus, que pouvons nous faire chez nous à la maison et à la synagogue, en partant du principe (sauf si vous me dites le contraire) qu’après 12 mois ils/elles ne sont plus au Guéhinam (Enfer) mais au Gan Eden (paradis) pour participer à leur élévation au Gan Eden ??
- Et pour ceux/celles qui sont parti depuis moins de 12 mois et de fait ont encore des chances d’être au Gan Eden, mis à part le Kaddich récité par les enfants, nous les petits enfants, nous les neveux :
Que pouvons nous faire chez nous à la maison et à la synagogue pour participer même un tout petit peu à l’adoucissement de leur peine ??
Toda Raba, Kvod Harav, pour votre réponse !!
Kol Touv et Chavoua Tov !!
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Il est vrai qu’il est écrit que les réchaïm (impies) restent au guéhinam (l’enfer) pendant 12 mois maximum, mais cela ne concerne que les « réchaïm normaux ».
Certains y restent beaucoup plus longtemps, et pour d’autres, il est même écrit que l’enfer s’arrête mais pas pour eux, D.ieu nous en préserve.
Tout dépend de la gravité des péchés qu’ils ont commis et de la qualité de leur âme.
Plus une âme est grande, plus ses péchés font d’importants dégâts et plus ses purgatoires doivent être longs et difficiles.
Tout ce qu’on peut faire pour l’élévation de l’âme d’un défunt l’aide non seulement à alléger son enfer mais aussi à l’élever de monde en monde dans le paradis.
Toutes les mitsvot que vous réalisez, toutes les avérot que vous vous retenez de commettre et toutes les bonnes midot que vous tentez d’acquérir élèvent son âme.
Maintenant, qu’est-ce qui procure un maximum d’élévation d’âme au défunt ?
- Donner de la Tsédaka
- De la part de sa descendance masculine,
l’étude de la Torah
et - Pour sa descendance féminine,
la tsniout, la pudeur juive, c’est-à-dire se renforcer à ce niveau
et encourager les autres femmes dans ce sens.
Il est bien que les femmes lisent des Téhilim.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 82195
Date de création : 2018-05-29 10:09:58