Quand un de mes amis va mal, je le prends dans mes bras, mais quand c’est une fille, bah… je ne sais pas quoi dire !

 

Bonjour,

J’ai quelque questions…

  1. Depuis le début de l’année, j’ai plein d’amis et d’amies qui perdent des proches…
    Quand ça va mal pour un mec, si il pleure je le prends dans mes bras d’accord…
    Mais quand c’est une fille, bah je suis coincé ; je me sens bête, parce que j’ai rien a dire..
    Et vous même vous dite que un simple touché peut faire changer une situation.Il arrive parfois aussi que sa soit un chagrin d’amour qui fait que ça va mal et je suis toujours dans la même situation…
    Je ne sais pas quoi dire…
    Je ne vais pas répéter vos cours de Torah ; imaginez vous à leur place !J’aimerai savoir quoi dire dans des cas comme cela du chagrin d’amour ou de la peine lorsqu’il y a un défunt…
    Je pensais qu’étant donnez que vous êtes un bel orateur et que vous savez bien trouver les idées et les mots, vous sauriez quoi me conseiller de dire…
  2. Existe il un livre taharat hakodesh en français ?
  3. J’en ai marre de la France :- Les train qui sentent mauvais,
    les gens qui ne se lavent pas et en plus qui jettent leur bouffe dans le train ;- Quand il fait nuit,
    les jeunes qui sont pas très fort se font dépouiller, et quand ils ont rien sur eux, ils se font tabasser…- Et de plus,
    à quoi beau faire des études qui ne marcheront pas dans le futur pays dans lequel on veut vivre ?
    Dans 20 ans, c’est fini !

    C’est bien pour ça que j’aimerai vivre en Israël et les continuer la-bas.
    Mais je veux faire mon service militaire car ça ne se fait pas de débarquer comme ça comme un bourgeois alors que d’autres font l’armée pour leur pays ( qui est aussi le mien).
    Si vous pourriez me dire quel sont les étapes a suivre, ça m’aiderai beaucoup, mais vraiment.

  4. Comment ramener une personne vers la Torah ?

Merci

 

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

Voici les réponses à tes questions :

  1. L’essentiel pour aider une personne proche qui est en situation de détresse est de partager avec elle la souffrance dans laquelle elle se trouve, c’est à dire s’imaginer la douleur qu’elle a et souffrir qu’elle souffre.
    • La personne est très sensible à cela et c’est en cela que notre présence l’aide.
    • Elle n’a pas forcément besoin de paroles, elle a besoin de sentir que nous souffrons avec elle.
      • Bien sûr nous pourrons exprimer cela par des paroles mais ce sont des choses qui sont d’habitude au delà des paroles et que la personne qui souffre perçoit très bien.
    • En cela est la vrai mitsva de « Véahavta lé réakha kamokha » d’aimer son prochain comme soi-même.
  2. Il y une traduction en français, en raccourci, de ce livre qui s’appelle « Lorsque tu sortiras en guerre ».
  3. L’Alya est une chose bénie et c’est certainement actuellement la meilleure chose à faire pour un juif français car toi tu donnes 20 ans à la France, moi j’en donne beaucoup moins.
    • Mais l’Alya, qui signifie « montée», ne doit pas être qu’une montée physique, elle doit surtout être une montée spirituelle.
      • Nous avons reçu la terre d’Israël qui est la terre sainte pour se comporter en elle avec sainteté donc la meilleure intégration dans ce pays est d’abord de faire quelque bon mois de Yéchiva.
      • Cela permet de s’intégrer dans un cadre francophone, de faire téchouva, de se rapprocher de D.ieu et après de sortir dans la vie active.
  4. Il faut agir sur deux axes : l’axe spirituel et l’axe physique.
  • L’axe spirituel est de prier pour lui.
  • L’axe physique est d’essayer de le sensibiliser.

Je pense que le meilleur moyen est de lui montrer les cours accroches sur le site MyLeava tels que :

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Agav

 

Référence Leava : 21850
Date de création : 2012-12-31 12:12:14