Chalom,
Quelqu’un m’a dit que les religieux avaient besoin qu’il y ait des ‘hilonim pour accomplir des mitsvot (on pense notamment aux tefillins dans la rue, etc..) et donc que les religieux n’ont pas forcement intérêt à ce que tous les ‘hilonim fassent techouva…
Que répondre à cela ?
Merci,
Chavoua tov.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Merav,
Il y a deux réponses à cet argumentaire :
- 1. S’il y a des non-religieux il y a une mitsva de les aider à accomplir les mitsvots,
- mais s’il n’y pas de non-religieux alors cette mitsva n’a plus lieu d’être et on ne manque en rien par cela de notre devoir envers Hachem.
- C’est comme celui qui laboure un champ, il n’a pas le droit de le labourer en attelant ensemble un bœuf et un âne.
- Faut-il que chaque juif aille acheter un champ et au moment de la labourer et ait le choix d’atteler un bœuf et un âne pour qu’il pratique la mitsva de ne pas les atteler ensemble ?
- Non, s’il se trouve dans cette situation alors il aura la mitsva de ne pas les atteler ensemble,
- sinon non, et il n’est pas en situation non-légale ou en « manque » de mitsva pour cela.
- Quand il y a une certaine situation où d’après la Torah on a une mitsva d’agir d’une certaine façon, il faudra agir ainsi,
- mais si cette situation n’existe pas il n’y a pas l’obligation de se mettre exprès dans une situation pareille pour faire la mitsva
- et il n’y a aucune obligation de faire cette mitsva.
- Le fait d’aider des personnes non-religieuses à se rapprocher de la Torah, cela s’appelle du zikouï harabim,
c’est à dire faire du bien au public.
Même si tout le peuple d’Israël est pratiquant, Béézrat Hachem nous espérons qu’un jour nous le vivrons, il y aura néanmoins toujours la mitsva de zikouï harabim dans d’autres domaines, même une personne pratiquante par exemple devra être aidée pour étudier la Torah dans des domaines qu’elle ne connaît pas.
On pourra donc toujours faire du zikouï harabim bien que tout le monde soit religieux.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
- mais s’il n’y pas de non-religieux alors cette mitsva n’a plus lieu d’être et on ne manque en rien par cela de notre devoir envers Hachem.
- C’est comme celui qui laboure un champ, il n’a pas le droit de le labourer en attelant ensemble un bœuf et un âne.
- Faut-il que chaque juif aille acheter un champ et au moment de la labourer et ait le choix d’atteler un bœuf et un âne pour qu’il pratique la mitsva de ne pas les atteler ensemble ?
- Non, s’il se trouve dans cette situation alors il aura la mitsva de ne pas les atteler ensemble,
- sinon non, et il n’est pas en situation non-légale ou en « manque » de mitsva pour cela.
- Non, s’il se trouve dans cette situation alors il aura la mitsva de ne pas les atteler ensemble,
- Faut-il que chaque juif aille acheter un champ et au moment de la labourer et ait le choix d’atteler un bœuf et un âne pour qu’il pratique la mitsva de ne pas les atteler ensemble ?
- Quand il y a une certaine situation où d’après la Torah on a une mitsva d’agir d’une certaine façon, il faudra agir ainsi,
- mais si cette situation n’existe pas il n’y a pas l’obligation de se mettre exprès dans une situation pareille pour faire la mitsva
- et il n’y a aucune obligation de faire cette mitsva.
- mais si cette situation n’existe pas il n’y a pas l’obligation de se mettre exprès dans une situation pareille pour faire la mitsva
c’est à dire faire du bien au public.
Même si tout le peuple d’Israël est pratiquant, Béézrat Hachem nous espérons qu’un jour nous le vivrons, il y aura néanmoins toujours la mitsva de zikouï harabim dans d’autres domaines, même une personne pratiquante par exemple devra être aidée pour étudier la Torah dans des domaines qu’elle ne connaît pas.
On pourra donc toujours faire du zikouï harabim bien que tout le monde soit religieux.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 21851
Date de création : 2012-12-31 12:12:41
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