Talith lechem yi’houd, kiné femme et déchirer ses habits au kotel…

 

Bonjour rav,
Tout d’abord hazak oubarouh sincèrement pour tout ce que vous faites.

J’avais plusieurs question a vous poser :

  1. Si, quand je serai en Israël j’achète des talith katan en laine neuf qui sont déjà tissé avec achga’ha si (‘has vechalom ) les gens qui l’ont tissé ne sont pas yiré chamayim, est-ce possible que je ne fasse pas la mistva ?
    Et doit je faire ché’hiyanou ?
  2. Est-ce que j’ai le droit d’avoir une kiné femme ?
  3. Quand je vais au Kotel, j’ai entendu qu’il fallait que je déchire un de mes habits et devais dire un passouk…
    Quelles sont les choses à faire ?

Merci beaucoup rav pour toute ces réponses que vous allez me fournir.
‘HAZAK VéNITSAHEK,
‘HAZAK !

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Lior,
Voici les réponses à tes questions :
  1. Au niveau du tissage de l’habit sur le talith, il n’y a aucun problème, il peut être fait par n’importe qui, par contre au niveau du filage des fils de tsitsit et de leur mise sur le talith, là il faut effectivement que ce soit fait par des hommes juifs et pas par des non-juifs, si possible pas par des femmes ni par des personnes ayant moins de 13 ans.
    Il faudra aussi que les fils ne soient pas faits à la machine.

    • Du moment que c’est un homme juif qui l’a fait et qu’il a dit « léchem mitsva tsitsit » au début de son travail, le talith est cacher, pas besoin qu’il soit un grand yiré chamaïm, il faut bien sûr pas qu’il soit un apikoross, ni un réformiste ou un conservatif, ou une personne du mouvement « massorti », ou autre falsification de ce type.
    • Si c’est un talith gadol que tu achètes, tu fais chéhé’hiyanou dessus, si c’est un talith katan, tu ne fais pas chéhé’hiyanou.
  2. Tu as le droit d’avoir une kinésiologue femme, mais pas une kinésithérapeute femme.
  3. Il est effectivement écrit dans le Choul’han Aroukh, Ora’h ‘Haïm, chapitre 661, que lorsque l’on voit l’endroit du Temple détruit, on doit dire :
    • Beth kodechénou vétifareténou acher hiléloukha bo avoténou haya lésseréfate ech vékhol ma’hamadénou haya lé’horba ,

      • c’est-à-dire :
        • La maison de notre sainteté et de notre splendeur dans lequel nos pères Te louaient a été la proie des flammes, et tout l’objet de notre chérissement a été détruit .
      • Ensuite dire les trois mots :
        • « Baroukh Dayan Haémet »,
    • Ensuite déchirer sa chemise d’une longueur d’au moins 8 cm en bordure de la chemise à la hauteur de la poitrine, comme on le fait ‘has véChalom en cas de deuil.
    • Il est bien, si possible, de lire aussi tout le Téhilim chapitre 79,

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Référence Leava : 19141
Date de création : 2012-07-05 13:07:13