Le « juif » est plutôt connu pour son manque de loyauté : Est-ce génétiques, culturelles ou est-ce une légende urbaine ?

 

Bonsoir

Le juif est traditionnellement représenté dans les caricatures avec un couteau que dissimule pour mieux poignarder quelqu’un dans le dos, qui n’est pas juif.
Les légendes urbaines font état d’une maladie d’hyper-traîtrise qui distinguerait le juif des autres peuples, principalement la différence qu on dira culturelle s articule autour du fait que le juif est dit ne pas disposer de la loyauté, ce qui ouvre toutes portes sur toutes les formes de la trahison (perfide, sournoise, pernicieuse, insidieux, tromperie, mensonge, manipulation, rupture d’un contrat implicite ou explicite de confiance, etc.).
Le juif est plutôt connu pour son manque de loyauté.

Moi je ne suis pas juive.
J’ai pu établir par l’observation en situation que la plupart de mes facultés morales s’exprimaient de façon catégorique (c’est à dire sans autoriser 1 seule exception) et non par l’effet de ma volonté mais apparemment du fait d une inhibition préalable qui interdit tout geste de concrétisation et réalisation même si le désir a pu se rendre conscient auparavant par exemple :

  • Taper:
    Inhibition catégorique.
    Une fois, un désir /envie/volonté de tuer ma chienne cocker mordeuse récidiviste un soir où elle avait voulu me mordre, car je mettais le nez dans son assiette, voir ce qu elle aimait et n aimait pas.
    J’ai été dégoûtée et désespérée, dans mon désarroi j ai voulu euthanasier mon chien et suis descendue chercher un marteau, pour revenir armée.
    Une fois de retour dans la pièce, j’ai levé le marteau, et j’étais furax, donc j’ avais envie de lui donner des coups du marteau, mais mon bras ne répondait pas, j’initialisais le geste à partir de l’épaule mais l’épaule ne pivotait que d’une fraction de millimètre, car un mécanisme qui me parut une sorte de réflexe inhibiteur, venant de la moelle épinière faisait obstruction aux ordres issus du cerveau.
    Je ne peux techniquement pas taper.
    Cela m’est possible que dans le contexte d une codification sévère par exemple les arts martiaux, ou en mode de légitime défense..

Tout cela pour vous dire que je conçois ces supposés gènes de la moralité qu’ait pu recenser en leur effets comme « catégoriques ».
Si le mécanisme est inhibiteur (« déontologie », fait pas ci) alors l’initiative de malfaire est bloquée dans tous les cas imaginable, car ma moelle épinière fait obstruction a la volonté de mon cerveau, le message-émetteur-d ‘ordre est intercepté et inhibé avant d’arriver vers le membre effecteur.
Donc il n y a pas d exceptions.

Bien que soit gentille, ce n’est pas ma bonté qui me fait décider de ne point taper, car même au cas ou le voudrait mon ordre de taper est intercepté sur le chemin cortex-main, par ex. J’ai des inhibitions qui sont automatiques, mécaniques , moléculairement rétractables, et saines.

Pour ce qui est de la loyauté, comme l organe effecteur n est pas un membre comme une main, mais que beaucoup se passe « dans la tête », c est plus subtil, néanmoins je ne peux pas me souvenir d une seule situation dans ma vie entière ou j’aurais cafté, rapporté, trahie, ou pas tenu mes promesses, je n ai jamais manqué a la loyauté, si bien que cette faculté me parait elle aussi catégorique (pas 1 exception qui soit possible).

Apres cette « brève » introduction, je voudrais vous poser la question suivante, en admettant (par Hypothèse) que les juifs ne disposent en effet donc pas de la faculté de loyauté :

  1. Est-ce par éducation qu’on leur répète « tu vas trahir, tu vas trahir », puis les félicite ?
  2. Ou n’est ce pas l’éducation, et dans ce cas on pencherait pour la piste du ou des gènes de la loyauté qui feraient ici défaut ?

Quelle est la réponse ?
Vous qui connaissez les mœurs juives, génétiques, culturelles ou légende urbaine ?

Merci de votre réponse

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Bonjour,

Chaque être humain a en lui 3 parties d’âme :

  • le néfech,
  • le roua’h
  • et la néchama.
    • Le néfèch est animal, la néchama est au contraire complètement divine.
      • Le néfèch animal poussera l’homme à agir de façon bestiale, sans prendre les autres en compte, si ce n’est son égoïsme et l’assouvissement de ses pulsions, tandis qu’au contraire, la néchama le poussera à agir avec honnêteté, droiture, vérité et amour envers son prochain.
    • Le roua’h est la partie se trouvant entre les deux et en lui est l’être humain.
      • Ce dernier possède une néchama, un néfèch mais est le roua’h.
      • Il a le choix de suivre la pulsion du néfèch, ou celle de la néchama ; en cela il a le libre-arbitre et de ses choix dépendront ses récompenses ou ses punitions pour ses actions car il en est responsable.

Le peuple juif a développé des systèmes de renforcement de l’influence de la néchama sur le néfèch en lisant beaucoup de textes saints qui boostent en avant la néchama.

Ces textes sont la Torah et vont sans cesse convaincre l’être humain à ne pas suivre les pulsions de son néfèch.
Dès lors, il s’avère que le peuple juif est devenu au cours des siècles un peuple doté d’une moralité plus élevée que les autres peuples.

À ce titre, consultez ces cours, ainsi que « Y a pas photo« , et « L’empire du bien ».
C’est d’ailleurs pourquoi il est jalousé par beaucoup de peuples.

Du fait de cette différence, un antisémitisme latent habite beaucoup de gens.

C’est ce qui véhicule les légendes urbaines dont vous parlez.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Agav 

Référence Leava : 82033
Date de création : 2018-05-16 23:57:51