J’ai des questions sur le kidouch, le bircat hamazone, la prière du soir…

 

Cher Rav Ron Chaya,

  1. Est ce vrai qu’une femme n a pas le droit de faire le kidouch ?
    Même si son mari n’est pas juif ?
  2. Quand on fait birkat hamazone, est-on quitte du chéhakol qu on a mangé ?
    Pareil pour me’en chaloch ?
  3. Pour la prière du soir si on n’a pas pu la faire j’ai lu dans le Choul’han Aroukh qu’on peut rattraper après la prière du matin en faisant achré amida achré ta’hanounim psaume 20 et ouva Létsion, est-ce exacte ?
  4. Que faut il lire dans les ta’hanounim et quand on tombe sur des jours ou on ne peut pas les dire que lit on à la place ?

Merci infiniment pour toutes ces réponses cher Rav Ron Chaya

 

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

  1. Une femme juive qui a un mari non-juif, bien qu’elle vive de façon illicite et prohibée avec lui, a néanmoins l’obligation de faire le kidouch.Attention, il ne faudra pas que son mari touche au vin à moins que ce soit un vin qui a été cuit au préalable.
  2. Lorsqu’on fait birkat hamazon, on acquitte tout ce qu’on a consommé durant le repas, peu importe la nature des aliments consommés ou des boissons ingurgitées.Par contre, la berakha mé’en chaloch n’acquitte que les mézonot si on dit « al hami’hya », les fruits par lesquels la terre d’Israël a été bénie (datte, figue, raisin, grenade, olive) si on dit « al ha-pérot », et le vin si on dit « al ha-guéfen ».
  3. La prière du soir n’est pas obligatoire pour les femmes à moins qu’une femme ait pris sur elle de la faire.Dans ce dernier cas, si elle l’a ratée, elle pourra la faire le matin :
    Après la amida de cha’harit, elle dira immédiatement achré et refera une amida qui sera le paiement de celle d’arvit.

    Auparavant, elle dira que si d’après la vérité elle doit la payer, que ce soit considéré comme le paiement d’arvit, et si d’après la vérité elle ne doit pas la payer, que ce soit une prière d’offrande.

    Attention :
    On ne peut faire une prière d’offrande que durant les jours qui ne sont ni Chabbat ni Yom Tov.
    Donc si elle a raté Arvit d’un de ces jours, elle ne pourra pas payer sa prière ratée le lendemain matin.

  4. Les jours où on ne dit pas ta’hanounim, on fait achré directement après cha’harit, puis ouva Létsion, Baroukh Élohénou, ensuite on saute directement à beth Yaakov jusqu’à la fin de la fin de la prière.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

 

Référence Leava : 18424
Date de création : 2012-05-31 14:05:04