Chalom Rav,
Je voulais vous poser 2 petites questions :
- Sur votre cours sur « Amen et choses intéressantes » vous dites qu’il ne faut pas répondre amen à une berakha qui n’est pas valide.
- Alors que faire quand ma fille me recite une berakha qu’elle a appris au Gan et qu’elle attend mon « amen » (et qu’elle a écorché à peu près tous les mots de la berakha) ?
- faut-il ne pas répondre?
- faut-il ne pas prononcer le mot amen en entier (omettre le « n » final par exemple) ?
- Alors que faire quand ma fille me recite une berakha qu’elle a appris au Gan et qu’elle attend mon « amen » (et qu’elle a écorché à peu près tous les mots de la berakha) ?
- J’ai lu dans un livre qu’il était bon de respirer comme bessamim de la Havdala le hadass.
- Est ce que je peux a présent enlever les feuille de mon adass de Soukot ou est ce manquer de respect à la mitsva de Loulav ?
Merci, kol tov.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Julien,
- Dans le Choulkhan Aroukh (tome Ora’h ‘Haïm ch. 215 alinéa 3) il est écrit que lorsque les enfants en âge d’éducation font une berakha, on doit répondre ‘amen‘.
- Cet âge correspond à celui où ils savent à Qui ils font la berakha.
- S’ils savent qu’ils la disent à D. (Qui a créé le monde, Qui est dans le ciel, …) alors ils sont en âge d’éducation.
- D’habitude, c’est environ l’âge de 5 ans.
- Avant cet âge, on ne devrait normalement pas répondre ‘amen‘, néanmoins les grands d’Israël ont écrit qu’on pouvait répondre pour les éduquer à répondre ‘amen‘ à une brakha.
- Et bien qu’ils ne sachent pas encore à Qui ils font la bénédiction, qu’ils écorchent la brakha, ou encore qu’ils ne soient pas propres (il est absolument interdit à un adulte de prononcer quelque parole de sainteté que ce soit, même ‘amen‘, et à plus forte raison une brakha, s’il y a même un millimètre d’excrément sur son corps, y compris dans la zone anale).
- D’après cette coutume, il n’y a pas de problème à répondre ‘amen‘.
- Et bien qu’ils ne sachent pas encore à Qui ils font la bénédiction, qu’ils écorchent la brakha, ou encore qu’ils ne soient pas propres (il est absolument interdit à un adulte de prononcer quelque parole de sainteté que ce soit, même ‘amen‘, et à plus forte raison une brakha, s’il y a même un millimètre d’excrément sur son corps, y compris dans la zone anale).
- Néanmoins, le mieux sera d’agir comme tu fais :
- ne pas prononcer le ‘n’ final (ainsi faisait le Rav Chlomo Zalman Auerbach zatsal), ou encore dire le verset « Baroukh adonaï léolam amen véamen » en disant le dernier ‘amen‘ à haute voix.
- Personnellement, j’ai l’habitude de remplacer le ‘n’ par un ‘l’, et les enfants n’y voient que du feu.
- ne pas prononcer le ‘n’ final (ainsi faisait le Rav Chlomo Zalman Auerbach zatsal), ou encore dire le verset « Baroukh adonaï léolam amen véamen » en disant le dernier ‘amen‘ à haute voix.
- Attention, dès l’âge d’éducation, il faudra faire attention à répondre un vrai ‘amen‘.
- En ce qui concerne ton hadass de souccot, non seulement il n’y a aucun problème à l’utiliser pour la Havdala mais il y a même une mitsva en cela, comme il est écrit :
- « Yelkhou mi’haïl èl ‘haïl »,
- ils iront de vaillance en vaillance, c’est-à-dire qu’il est bien d’utiliser une chose qui a servi à une mitsva pour une autre mitsva.
- « Yelkhou mi’haïl èl ‘haïl »,
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 4544
Date de création : 2008-12-17 17:12:58