Je voudrais savoir où sont passés nos prières…

Bonjour Rav,

Depuis trés longtemps ont a priés pour la guérison d’un jeune enfant malade, mais il a fini par mourir…

Je voudrais savoir où sont passés nos prières… 
Les portes du ciel sont-ils fermés ?
Que devrons nous conclure de sa mort ?

Merci pour vos réponses

 

Réponse du Rav Ron Chaya :

Chalom,

Toutes les prières qui sont faites avec intention, ont un impact.
Il est vrai qu’il n’est pas forcé qu’elles soient toujours exaucées.

Prenons, par exemple, le cas de quelqu’un, qui après 120 ans, doit mourir :
Il prie et beaucoup de gens prient pour qu’il ne meure pas et afin qu’il continue à vivre.

Mais combien de temps peut-on repousser l’échéance ?
Un beau jour, on doit mourir.
Or, les gens prient.

Donc nous voyons qu’il n’est pas forcé que les prières soient exaucées ; il arrive que pour des raisons que seul D. connaît, une personne jeune, un enfant par exemple, doit quitter ce monde (il s’agit souvent de grandes néchamot, d’âmes de très grand calibre, qui sont revenues sur Terre pour réparer une petite chose et repartent immédiatement dans le lieu qu’elles chérissent, le Olam haba, la proximité de D.).

Il est vrai que cela est très dur pour la famille, mais l’âme de l’enfant préfère être dans le Olam haba.
Il est clair que la souffrance endurée par la famille est aussi décidée par D. pour les raisons qu’Il a jugé bonnes et qui souvent nous échappent.

Donc, il n’est pas forcé que les prières soient exaucées.
Néanmoins, comme je l’ai dit, toutes les prières ont un impact, c’est-à-dire que si elles ne seront pas utiles pour cet enfant, elles seront utiles pour un autre enfant ou une autre personne qui a besoin de miséricorde divine.
Après tout « Am Israël arévim zé lazé », c’est-à-dire que la totalité du peuple d’Israël est liée et nous sommes responsables les uns des autres, et dans cette mesure, si une prière n’a pas été utile pour une personne particulière, elle le sera certainement pour une autre personne particulière.
Car toutes proviennent de la même collectivité qui est à sa source Une.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence : 10521
Date question sur Leava : 2010-09-15 19:09:49