Bonjours Rav,
J’aurais quelques questions svp :
- Est-ce que quant on fait une mitsva quelconque pour quelque chose, c’est à dire que la mitsva, on la fait en soit pour la faire, mais que rajouter (par exemple) « leilouy nichmat », réfoua chéléma, pour la réussite de, etc., ou tout autre chose,
Prend-on du mérite de la mitsva ?
N’aura t-on pas le même salaire que si on le fait juste comme ça parce qu’on « utilise » en quelque sorte ce mérite pour la chose qu’on a dit ?
Et dans le cas ou on ne fait la mitsva uniquement pour la chose que l’on a dit qu’en est-il de notre mérite ? - Je fais très attention à mes yeux, à zéra lévatala, etc….
Et des fois quant il ya des problèmes pour une personne (une personne malade par exemple ou tout autre chose) ou quant il y a des problèmes pour ‘Am Israël (comme maintenant pas exemple) ou même quant j’ai des problèmes moi-même, je dis « par le mérite de cela (ne pas regarder de fille, ne pas faire zéra lévatala, etc…)
S’il te plait Hachem fait ça(résout ce problème etc) »
Je fais cela parce que vous avez dit que c’est une grande mitsva de faire attention a ce genre de choses…
Est-ce que quant je fais ça, ça me baisse mon mérite ?Si oui alors :
Même quant je prie pour ‘Am Israël ou pour une autre personne ou uniquement quant je prit pour moi-même ?
Des fois j’ai l’impression que si simplement je prie pour moi-même pour une chose matérielle (sans forcement évoquer mes mérites) cela me donne l’impression que ça utilise de mes mérites et des fois je ne prie pour cette raison, est-ce que c’est le cas ?
Comprenez que je n’ai pas envie d’arriver la haut et que l’on me dise que je n’ai aucun mérite et donc retour à la case départ ‘has véChalom. - L’interdit de parler de certaines choses pendant Chabbat, est-ce de la thora ou des Hakhamim ?
Je suis impatient de recevoir vos réponses,
Merci et Chabat Chalom
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à tes questions :
- Lorsque tu accomplis une Mitsva pour l’élévation de l’âme, la guérison ou la réussite d’une personne, cela ne retire absolument rien du mérite de ta Mitsva.
- Cela est comparable à une bougie qui en allume une autre, la première ne perd rien de sa lumière par cela.
- Je pense qu’il est préférable de prier à D.ieu sans rappeler nos mérites et en L’implorant que dans Sa grande miséricorde, Il exauce gratuitement notre prière.
- En effet, qui sait si nos mérites en sont véritablement ?
- Il est bien plus simple de solliciter Sa miséricorde plutôt que de se confronter à Sa justice.
- De plus, lorsqu’on tente de motiver Son aide par nos mérites, on fait en quelque sorte appel à Sa justice.
- C’est un peu du donnant-donnant, et il n’est pas conseillé d’avoir une relation de ce type avec Hachem car qui peut faire face à la justice d’Hachem.
- Or, nous voulons qu’Il nous donne sans que nous ne Lui donnions rien, si ce n’est nos supplications.
- C’est un peu du donnant-donnant, et il n’est pas conseillé d’avoir une relation de ce type avec Hachem car qui peut faire face à la justice d’Hachem.
- En effet, qui sait si nos mérites en sont véritablement ?
- Cela ne provient ni de la Torah, ni des ‘Hakhamim, mais des prophètes.
- On apprend cela d’un verset de Isaïe (chapitre 58, verset 13) :
- « Si tu cesses de fouler aux pieds le Chabbat, de vaquer à tes affaires en ce jour qui M’est consacré,
- si tu considères le Chabbat comme un délice, la sainte journée de l’Éternel comme digne de respect,
- si tu le tiens en honneur en t’abstenant de suivre tes voies ordinaires,
de t’occuper de tes intérêts et d’en faire le sujet de tes entretiens… »
- si tu le tiens en honneur en t’abstenant de suivre tes voies ordinaires,
- si tu considères le Chabbat comme un délice, la sainte journée de l’Éternel comme digne de respect,
- « Si tu cesses de fouler aux pieds le Chabbat, de vaquer à tes affaires en ce jour qui M’est consacré,
- On apprend cela d’un verset de Isaïe (chapitre 58, verset 13) :
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Audio : Que faire pour aider à l’élévation de l’âme d’un défunt ?
Référence Leava : 68479
Date de création : 2015-12-18 11:44:30