Cher Rav,
Merci pour vos cours et pour votre livre, qui sont une source de compréhension et de motivation importants pour moi.
Je viens de perdre mon beau-père et un oncle, dans la même année, tous les deux assez jeunes (70 ans) et extrêmement méritants.
En dehors de la douleur de les perdre, point un sentiment d’injustice parce qu’ils n’auront pas la chance de voir grandir leurs petits-enfants, que ceux-ci vont peu à peu les oublier (ils n’ont que 3 ans) alors qu’ils les adorent, et que l’épreuve, pour une famille, de se trouver en deuil sur une si longue période, est déchirante.
Vous comprendrez que je suis partagé entre la colère de les voir partir et le désir de les honorer, eux et leurs mémoires.
J’ai donc plusieurs questions :
- Comment honorer de la meilleure des manières la mémoire d’un défunt ?
- Comment conserver sa place dans la mémoire de ses petits-enfants, pour qu’ils ne l’oublient pas ?
- Comment sont jugés les hommes à leur mort ?
- Ressentir la présence d’un défunt relève-t-il du fantasme ou est ce possible ?
- L’année du deuil, doit on rester le plus possible dans la maison du défunt pour honorer sa mémoire?
Y compris sa femme et ses filles ?
Merci pour vos réponses et Chabbat Chalom
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
D’abord transmets s’il-te-plait tous mes vœux de consolation à la famille des défunts.
Voici les réponses à tes questions :
- Le meilleur moyen d’honorer la mémoire d’un défunt est de faire des actions pour l’élévation de son âme.
Il va sans dire qu’il faut dire le Kaddich, mais l’action qui a le plus d’impact est l’étude de Torah, donc si on peut financer quelqu’un qui étudie la Torah pour l’élévation de son âme c’est ainsi qu’on lui fera le plus de bien. - En parler, leur montrer des photos ou des films.
- A leur mort, les hommes sont jugés par Hachem, ils revoient toute leur vie, et en fonction de paramètres qui n’appartiennent qu’à D.ieu tels que la nature de l’âme de la personne, sa conscience lors du péché, son background éducatif, social etc., Hachem jugera dans quelle mesure il était conscient de l’interdit qu’il a transgressé, et en fonction de sa conscience la sanction sera plus ou moins dure.
Après avoir purgé la réparation des péchés faits, les hommes (et les femmes) profiteront pour l’éternité d’une jouissance de la connaissance d’Hachem sans cesse plus grande. - Cela est possible, mais des fois il s’agit d’un fantasme.
- Non, il n’y a aucun avantage à rester dans la maison du défunt pour honorer sa mémoire.
Le meilleur moyen d’honorer sa mémoire est, comme je l’ai dit, de faire des actions pour l’élévation de son âme :
- Se renforcer en pratique de la Torah,
- En étude de Torah,
- En actes de ‘hessed,
De bienfaisance, - Pour les femmes en tsniout,
- Etc.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
- Quels psaumes lire sur la tombe d’un proche le jour de son yortseit ?
- Questions Téhilim :
Lesquels, quand, pour qui, par qui, comment… - Que veut dire « élévation de l’âme d’un défunt » ?
- Que pouvons nous faire pour participer un tout petit peu à l’adoucissement de la peine de ceux qui sont en enfer avant d’entrer au Paradis ?
- Pourquoi j’allume des bougies pour un défunt ?
Pouvez-vous m’éclairer ?
Référence Leava : 20080
Date de création : 2012-07-31 16:07:36