Nida… pourquoi exactement ? Nourrir le désir entre un homme et sa femme, maitriser nos instincts, et… ?

 

Bonjour Rav,

Comment faire la différence entre ce qui est important et ce qui est fondamental ?

Je vous pose cette question parce qu’en parlant avec mon copain, je lui ai fait part de l’extrême importance qu’a pour moi la nida, au vu de ce que m’a transmis ma mère (qui n’est pourtant que traditionaliste), et au vu de ma réflexion (pas assez profonde) sur les raisons de son importance/fondamentalité, à savoir :

– que cela permet de nourrir infiniment le désir entre l’homme et sa femme

– que cela nous permet d’apprendre à maîtriser notre instinct animal

– que c’est une sécurité, dans le sens où notre relation n’est pas faussée par les ressentis dû à l’acte, et c’est LE paramètre qui me permet d’être sûre de la véracité de ma relation à l’autre (et c’est aussi une des raisons pour lesquelles j’ai choisi de ne pas me donner avant de passer sous la ‘Houppa).

Il y a sûrement d’autres raisons, mais je ne les trouve pas.
Mais mon souci était de défendre pourquoi c’est « fondamental » pour moi, et pas juste « important ».

Merci

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

Voici en très bref une explication plus fondamentale à l’interdit de nida :
Plus un potentiel de vie est grand, plus, lorsque ce potentiel de vie n’est pas réalisé, le vide devient grand.
Le contraire de la vie c’est la mort, donc plus il y a un grand potentiel de vie qui a été empêché de se réaliser, plus ce manque de vie réalisée sera grand, donc plus la mort sera grande.

Cette mort, on l’appelle l’impureté, la pureté étant la vie, l’impureté étant la mort.
Or la femme nida pouvait amener la vie.
Lorsque l’ovule n’a pas été fécondé, les parois vaginales se désagrègent, l’ovule disparaît, un potentiel de vie énorme, celui de donner une vie avec tout ce que cela comporte, se retrouve non réalisé.
En cela il y a un vide énorme.

Donc pendant cette période, la femme est enveloppée d’une charge de vide, donc de mort !

Avoir des relations à ce moment, au niveau des âmes, provoque un court-circuit terrible dans le monde supérieur, à un point tel que si on fait cela de façon préméditée et consciente, on subit le karèt, le retranchement de l’âme, D. nous en préserve.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Et agav 

Référence Leava : 65749
Date de création : 2015-04-20 16:53:36