Chalom Rav Chaya,
Tout d’abord , je voudrais vous remercier du temps que vous donnez, et de la patience que vous avez pour répondre aux nombreuses questions des internautes.
Mes questions sont les suivantes :
- Voilà, j’ai amorcé une Téchouva depuis quelques temps, mais j’ai du mal avec certaines choses :
- Comment me connecter véritablement et sincèrement à Hachem lorsque je prie ?
- J’ai du mal également à faire les bénédictions sur les aliments, la plupart du temps par oubli, ou peut être par difficulté à être connectée à mon Créateur.
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- Comment y remédier ?
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- Quand vous parlez de Téchouva, que voulez vous dire exactement ?
- Quelles sont également les Mitsvot que les femmes doivent impérativement faire ?
Je vous remercie par avance pour vos réponses qui me pousseront si D… Veut à me renforcer toujours plus.
Qu’ Hachem vous bénisse, ainsi que tous les vôtres.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Élisa,
D’abord que D.ieu t’aide à monter encore et encore dans la téchouva.
Voici les réponses à tes questions :
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En ce qui concerne la connexion véritable et sincère avec Hachem lors de la prière, il y a deux problèmes :
- Le premier est :
- Est-ce que nous sommes vraiment branchés avec Hachem ?,
- Sommes-nous amoureux de Lui ?
- Sentons-nous Sa présence et tout le bien qu’Il nous fait ?
- Pour arriver à ce niveau, il est clair qu’il faut un travail quotidien de moussar et de lecture sur la notion d’amour d’Hachem.
- Il faudrait aussi y penser souvent durant la journée, ainsi peu à peu on développe une relation amoureuse avec Hachem.
- Une fois ce niveau acquis, il y a le problème que nous sommes happés par la vie courante et lorsque nous rentrons directement dans la prière, bien qu’on soit amoureux d’Hachem, nous ne vivons pas intensément cet amour car les inquiétudes de la vie courante nous le font l’oublier.
- C’est un peu comme avec notre femme, il y a des moments de grand amour, mais durant la journée, nous sommes occupés à autre chose, et bien que nous la voyons, nous n’avons pas forcément le cœur qui bondit comme cela pourrait avoir lieu dans des moments plus adéquats.
- Comment faire pour nous mettre en phase avec D.ieu au moment de la prière ?
- Le mieux est de prendre quelques minutes avant la prière et de penser à Hachem,
- Lire des livres du type dont j’ai parlé un peu plus haut,
- éventuellement voir aussi des cours sur internet sur l’amour de D.ieu,
- j’en ai quelques uns sur ce sujet.
- Deuxième problème :
- Même une fois que nous sommes amoureux de D.ieu, il reste le problème de concentration.
- Au bout d’un moment, notre pensée vague de sujets à d’autres, alors que notre bouche continue à réciter les mots de la prière.
- Il y a deux méthodes possibles pour y remédier :
- Soit dire la prière très lentement en pensant chaque mot, mais cela exige un grand travail ;
- Soit utiliser une méthode que je pense plus facile :
- S’arrêter entre chaque berakha de la ‘Amida,
- respirer en pensant au niveau général du sujet traité de la berakha que nous nous préparons à dire,
- puis prendre son souffle
- et dire très rapidement toute la berakha sans respirer,
- s’arrêter de nouveau,
- prendre son souffle,
- penser au sujet général qu’on va traiter dans la prochaine berakha
- et de nouveau la dire rapidement sans respirer,
- ainsi de suite.
- Ainsi conseille le rav ‘Hida au nom des vieux Tsadikim de la terre d’Israël.
- Même une fois que nous sommes amoureux de D.ieu, il reste le problème de concentration.
- Le premier est :
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A propos des berakhot :
- D’abord il faut s’habituer à dire les berakhot très lentement, avec beaucoup d’intensité.
- Si tu vois que malgré tout tu continues à oublier de les faire, fixe-toi une petite amende, pas grande, chaque fois que tu oublieras de faire la berakha avant de manger.
- Tu donneras l’argent de l’amende à la tsédaka et au bout d’un moment tu t’en rappelleras toujours.
- Si tu vois que malgré tout tu continues à oublier de les faire, fixe-toi une petite amende, pas grande, chaque fois que tu oublieras de faire la berakha avant de manger.
- D’abord il faut s’habituer à dire les berakhot très lentement, avec beaucoup d’intensité.
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Quand je parle de téchouva, je parle de deux choses :
- Soit un engagement général de rapprochement de la personne vers la Torah ;
- Soit plus particulièrement faire téchouva sur un certain péché, c’est-à-dire faire trois opérations :
- Se mettre debout et dire à Hachem qu’on a péché en citant le péché qu’on a fait,
- Dire à Hachem qu’on le regrette, en regrettant vraiment,
- Dire à Hachem, en le pensant sincèrement, qu’on ne refera plus ce péché.
- Les Mitsvot que les femmes doivent impérativement faire sont d’abord ne pas transgresser les interdits qui les concerne tout comme les hommes, de façon égale.
- On rajoutera principalement la tsniout, le lachon hara, la jalousie.
- Elle devra faire un travail de midot, comme l’homme aussi, en lisant des livres de moussar, en changeant ses mauvais traits de caractères.
- Au niveau des mitsvot positives, prier, étudier les parties de la Torah qui les concerne,
- c’est-à-dire tout sauf la Guémara,
- faire beaucoup de ‘hessed,
- hafrachat ‘hala si possible,
- l’allumage des bougies de Chabbat,
- et le plus important parmi tout :
- L’éducation de ses enfants,
- sans nerfs,
- avec bonté,
- don de soi,
- éducation faite pour le bien des enfants,
- et pas pour le quand dira-t-on social.
- L’éducation de ses enfants,
- On rajoutera principalement la tsniout, le lachon hara, la jalousie.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Ancien question-de-elisa-du-dimanche-03-fevrier-2013