Je voudrais faire des brakhot léilouï nichmat ma mère mais je ne mange pas strictement cachère et je me demande si cela ne lui cause pas plus de tort spirituellement…

 

Chalom Rav,
Tout d’abord merci pour vos cours qui éclairent un peu plus ce monde de ténèbres.

J’ai perdu ma mère soudainement.

Depuis j’ai pris pour habitude de dire « lé-ilouï nichmata » pour elle avant de prononcer une berakha afin de dédier cette berakha non pour moi, mais pour élever encore plus haut la néchama de ma mère.
Bref, j’ai cependant pris conscience d’un problème à ce sujet.

  1. Je ne mange pas strictement cachère ;
    il m’arrive par exemple de manger des chips ou de boire du coca acheté au supermarché non cachère et je me demande alors si ces berakhot ne font pas au contraire l’effet inverse :
    abaisser le niveau de spiritualité de ma mère.
  2. J’aimerais également connaître les lois relatives aux visites au cimetière, j’ai entendu dire qu’il n’est pas conseillé d’aller souvent sur sa tombe.

Merci pour vos réponses.

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

  1. Le problème est le suivant :
      • On ne fait pas de berakha sur un aliment non-cachère,
      • et d’un autre coté, on n’a pas le droit de manger un aliment cachère sans faire la berakha.
        • Or il n’est pas clair que les chips ou le coca achetés au super marché non-cachère ne soit pas non-cachères, mais il n’est pas clair non plus qu’il soit cachères
      • Donc on se trouve devant un problème insoluble !
        • Si il est cachère, tu ne peux pas le manger sans berakha ;
        • et s’il n’est pas cachère, tu n’a pas le droit de faire la berakha.
    • Mon conseil est le suivant :
      • Si tu veux faire beaucoup de ilouï néchama à ta mère za’l, commence à manger strictement cachère :
        • Cela fera beaucoup plus d’effets que les berakhot que tu fais, car c’est en fonction de l’effort fourni par la personne qui fait la mitsva qu’il y a une élévation d’âme.
        • Or il est clair qu’il y a plus d’effort à fournir pour manger strictement cachère que de faire des berakhot.
      • Et au contraire, si tu manges sans faire berakha alors qu’il faut la faire, ou que tu la fasses alors qu’il ne faut pas, tu fais un péché.
        • De la même façon qu’un enfant à la faculté à faire monter l’âme de ses parents, il a aussi, ‘has Véchalom, une capacité à la faire descendre de monde en monde par ses péchés, que D. nous en préserve.
    • Donc si tu aimes ta mère, fait ce que je t’ai dit et elle t’en sera très très reconnaissante.
  2. Pour le cimetière, regarde ce lien.

Que D. vous envoie consolation, à toi et toute ta famille.
Ketiva vé-‘Hatima Tova.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Agav

Référence Leava : 19389
Date de création : 2012-09-10 23:09:14