Chalom Rav ,
- Y’a t’il dans un Séfer les Halakhot du Ben Ich ‘Haï sur Sefirat HaOmer ?
- Quelqu’un qui prit Béya’hid a la maison lundi-jeudi , doit il lire la Torah avec les ta’amims ?
- Selon la loi stricte faut il prier Betsibour (10 pers. ) ?
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Yohan,
Voici les réponses à ta question :
- Il n’y a pas de livre parlant d’halakhot du Ben Ich Haï concernant Sefirat ha-Omer.
- Celui qui prie béya’hid la maison le lundi et le jeudi n’est pas obligé de lire la Torah, mais il est clair qu’il est bien qu’il le fasse, avec les téamim si possible.
- Selon la loi stricte, il est obligatoire de prier avec le tsibour.
Il est vrai que beaucoup de personne et avec l’aide du yetser hara expliquent les paroles du Choul’han Aroukh de façon fausse car dans ce dernier il est écrit (chapitre 90 alinéa 9) :
« yichtadel adam…»
que l’homme «doit faire des efforts pour prier à la synagogue».
Et ils comprennent qu’il y a en cela qu’un «plus» et que ce n’est pas une obligation stricte.
Cela est faux car effectivement dans le même chapitre alinéa 16, le Choul’han Aroukh écrit :
« tsarikh lalékhète 4 miles »
il faut marcher 4 miles (c’est-à-dire 1h12) pour prier en minyan.
Nous voyons bien qu’il s’agit donc d’une obligation.
Le Rambam lui aussi écrit dans chapitre 8 d’Hilkhot téfila alinéa 1:
«L’homme doit s’associer au tsibour
(au public donc 10 personnes)
et il ne priera pas béya’hid chaque fois qu’il peut prier en public».
Sans parler de toutes les grandes mitsvot que la personne perd si elle ne prie pas en public :
- La kédoucha, qui pour certains Richonim est une mitsva assé de la Torah de vénikdachti bétor bné Israël,
- Le birkat Cohanim qui est Déoraïta
- L’ordonnance des prophètes d’Israël d’écouter la Torah le lundi et jeudi, etc.
Le Choul’han Aroukh Harav écrit dans le chapitre 90, alinéa 17 que la prière en tsibour, bien qu’elle soit une mitsva dérabannan, est plus grande qu’une mitsvat assé de la Torah.
Il amène une preuve à cela :
Qu’on a le droit de libérer un esclave cananéen et par cela transgresser une mitsvat assé de la Torah pour qu’on ait une dixième personne juive pour réunir un minyan.
(Comme cela est écrit dans le Choul’han Aroukh, Yoré Déa chapitre 267, sur la base de la Guémara traité Berakhot page 47, nous enseignent que rabbi Eliézer a libéré son serviteur pour réunir un minyan).
- Il est écrit que la téfila bétsibour ne revient jamais vide et qu’elle n’est pas vérifiée même si elle est dite par des personnes qui ne sont pas toute à fait correctes,
- Grâce à elle beaucoup de décrets sur Israël sont annulés
- Et que celui qui la fait, montre qu’il est un homme cachère.
- Il est écrit aussi que celui qui ne prie pas en public fâche D. contre lui, qu’il est considéré comme un mauvais voisin, qu’on vérifie ses actions, qu’il aurait été préférable qu’il ne soit pas créé et qu’il soit prit de tremblement et de honte qu’il a osé s’autorisé à prier seul !
(voir Piské Techouvot, tome1, page 689)
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 29459
Date de création : 2014-04-28 10:04:49