Bonjour kevod HaRav,
J’ai reçu un Talit lors du gala LEAVA et j’ai acheté des nouveaux tefillins que je vais recevoir la semaine prochaine.
Si je les utilise (le talit et les tefillins) pour la première fois le même jour, est-ce que je dois faire la berakha de chéhé’hiyanou sur le talit et sur les tefillins, ou je fais qu’une seule berakha en pensant aux deux ?
Par ailleurs, est-il préférable d’utiliser ce nouveau talit pour Chabbat seulement, et continuer à utiliser mon ancien talit pour tous les jours ou le contraire ?
Enfin, que dois je faire avec mes anciens tefillins ?
Une dernière question:
Pendant la birkat Cohanim, est-il bien que les enfants aillent sous le talit de leur père ?
D’où vient cette habitude?
Je vous remercie pour vos réponses.
Qu’Hachem vous donne la force de continuer votre action tellement utile pour les Juifs francophones.
Bien à vous
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Mikael,
D’après la halakha, on ne récite pas la berakha chéhé’hiyanou sur les tefillins car c’est une mitsva ; or, les mitsvot n’ont pas été données pour qu’on en tire du profit (par contre, on récite cette berakha sur le talith gadol car la mitsva n’est réalisée que par les tsitsit qu’on y pend, mais l’habit reste en soit une chose dont on profite).
Néanmoins, lorsque tu récites cette berakha sur le talith, tu ne perds rien à penser acquitter aussi les tefillins.
Tu n’es pas obligé de mettre les tefillins directement après le talith sans parler, tu pourras par exemple réciter la berakha sur le nouveau talith pendant Chabbat et malgré tout penser par cette berakha à acquitter les tefillins, même si tu ne les mettras que dimanche matin.
Effectivement, il est préférable de réserver ton nouveau talith pour le Chabbat et d’utiliser ton ancien talith pour les jours de la semaine.
Si tes anciens tefillins sont cachères, essaie de trouver une personne qui en a besoin et à qui tu pourras les donner, sinon il faut les mettre à la gueniza.
Bien que je connaisse la coutume qui consiste à ce que les enfants aillent sous le talith de leur père pendant birkat Cohanim, néanmoins je n’en connais pas la source.
Malgré tout, on dit que « minhag Israël Torah hou », les coutumes d’Israël font force de loi de la Torah, donc il faut donc respecter ceux qui pratiquent cette coutume.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 34459
Date de création : 2015-02-22 09:36:10