Chalom Rav,
J’aurais plusieurs questions une nouvelle fois, Toda Raba !
- Quelles sont concrètement les différentes sortes de ma’asser… et teroumot dans la Torah ?
A qui les donner, qui doit les donner, à quelle fréquence, quelle mesure/poids, à quel endroit ? - Prenons des cas pratiques dans la vie de tous les jours :
- je mange des pâtes avec un steak, dois-je faire un prélèvement avant, que ces produits viennent d’Israël ou d’un autre pays ?
SI oui comment faire, et quelle quantité ? - Je mange des légumes et fruits
(mêmes questions) - Je mange d’autres choses (œufs, poissons, gâteaux, etc.)
(mêmes questions)
- je mange des pâtes avec un steak, dois-je faire un prélèvement avant, que ces produits viennent d’Israël ou d’un autre pays ?
- Je mange un repas avec du pain.
Est-ce que le birkat Hamazone acquitte absolument toutes les nourritures et toutes les boissons (même le vin) du repas ?
Ou bien dois-je faire méen chaloch en plus pour le vin ? - Je mange du couscous :
Quelle berakha faire au départ ?
Miné mézonot sur la semoule et ça acquitte tout le plat ou bien faire aussi adama sur les légumes + chéakol sur la viande ?
Et donc à la fin je fais méein chaloch pour la semoule + boré néfachot pour légumes + viande ? - Si je fais chéakol sur, par exemple, de la viande, est-ce que ça acquitte aussi si je bois un verre d’eau ou je dois faire aussi chéakol sur la boisson, car celui de la nourriture solide ne l’acquitte pas ?
Je vous remercie par avance Rav pour vos lumières !
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Jérémy,
Voici les réponses à tes questions :
- et
- Tu auras les réponses à tes deux premières questions en consultant le cours intitulé « Le Maasser (prélèvements) ».
- Les prélèvements ne concernent que le produit de la terre d’Israël produits par des juifs, donc ses fruits et légumes.
- Le Birkat Hamazone acquitte tout ce qu’on a consommé durant le repas de pain.
- A chaque fois qu’on consomme un plat contenant de la farine afin d’y donner du goût, on récite Mézonot en acquittant tout ce qui est mélangé au plat.
- Ce sera le cas lorsqu’on consomme du couscous.
- Toutefois, si y sont présents des gros morceaux de viandes dont la taille nous fait estimer qu’ils ne sont pas « mélangés » au couscous, on récitera à leur propos la Berakha Chéhakol avant leur consommation.
- Idem concernant la Berakha après la consommation :
- On récitera Méèn Chaloch sur le couscous, et Boré Néfachot si on a consommé des gros morceaux de viande séparément du couscous.
- Ce sera le cas lorsqu’on consomme du couscous.
- Lorsqu’on récite la Berakha Chéhakol sur un aliment solide, il y a un doute si cela acquitte également les boissons, et vice-versa.
- Il faut donc soit penser clairement à acquitter l’aliment solide ou liquide, soit à ne pas l’acquitter.
- Néanmoins, si on n’a rien pensé, on ne récitera pas à nouveau la Berakha car cela fait l’objet d’un doute.
- Cela dit, on peut également se faire acquitter par la Berakha d’une autre personne.
- De plus, si on souhaite consommer une meilleure chose que ce qu’on a consommé jusqu’à maintenant, cela nous oblige à réciter à nouveau la Berakha Chéhakol, même si on n’a rien pensé la première fois qu’on l’a récitée, on pourra donc par cela rendre quitte l’aliment ou la boisson à propos duquel on a un doute.
- Il faut donc soit penser clairement à acquitter l’aliment solide ou liquide, soit à ne pas l’acquitter.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 69524
Date de création : 2016-03-01 21:27:34