Mais comment faire pour avoir la émouna ?

 

Bonjour Rav Ron Chaya

Comment faire pour avoir la émouna ?
Tout le monde me dit que je ne l’ai pas.

  • Je sais que Hashem est UN ,
  • Qu’Il a créé l’univers avec une perfection totale,
  • Qu’Il fait des miracles tous les jours
    ( suffit de voir Israël et le ‘Am Israël pour comprendre )
  • Mais dés qu’il s’agit de problèmes qui me touche ou qui touche ma famille…
    Là ça coince !
    Je commence à être angoissée, mes peurs prennent le dessus
    (j’ai déjà vus vos cours sur Emouna et Bita’hon

En ce qui concerne Machiah :
Pensez vous réellement qu’il est très proche ?
J’aimerai tellement y croire car les temps sont si durs
Il y a beaucoup d’épreuves, c’est vraiment à en désespérer !

Récemment je me suis mise à re-prier min’ha ainsi qu’a faire des Téhilim, et en règle générale je fais le nichmat kol ‘haï depuis quelques temps.
Est ce qu’on peut appeler ça faire techouva ?

Je ne me mets pas et je ne l’ai jamais fait en pantalon ni de décolleté mais je ne ressemble pas non plus aux filles de Gueoula ou Ramot.

Que doit on faire pour qu’une tefila soit exaucée ?
Prier avec des larmes ?
Mais on dit que la tristesse chasse la présence Divine alors c’est quoi le juste milieu ?
A chaque fois que je prie vers Hachem, je pleure (même le Chabbat alors que je sais que ce n’est pas bien mais c’est plus fort que moi).

Merci pour votre patience et vos conseils.

 

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

  • La émouna n’est pas quelque chose que l’on acquière du jour au lendemain, c’est un travail qui se fait progressivement, à pas de fourmi, comme tout travail réel dans la spiritualité, mais il faut savoir aussi que chaque pas de fourmi à une valeur infinie.
    Il faut beaucoup penser à Hachem, voir les miracles qu’Il fait et s’imaginer à quel point tout ce qu’Il fait est pour le bien.
    En se répétant cela sans cesse, au bout d’un moment, le cœur qui n’a pas envie d’être maamin (croyant) le devient de plus en plus.
  • Je pense sincèrement que Machia’h est très proche.
    Si je ne me trompe pas, bien que je me trompe toujours, j’espère que cela arrivera pour Pessa’h cette année.
    Mais attention, si rien n’est arrivé, alors je me serai trompé comme d’habitude.
  • Normalement, lorsqu’on prie à Hachem avec beaucoup de kavana, on se met à pleurer, mais ce ne sont pas des pleurs de tristesse ; il s’agit au contraire d’un pleur de joie de sentir qu’Hachem est proche de nous et nous écoute.
    Si on pleure dans cette optique, on peut aussi pleurer Chabbat.
  • Faire téchouva signifie opérer un rapprochement d’Hachem.
    Plus on en fait, mieux c’est.

Que D.ieu vous aide dans cette fantastique démarche, amen.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

 

Référence Leava : 79806
Date de création : 2018-01-08 20:25:10