Je suis quotidiennement confrontée à la question de tsedaka et ne sais pas toujours comment réagir. J’aimerai savoir exactement ce qu’il en est pour savoir comment réagir…

Chalom

Habitante de Jérusalem, je suis quotidiennement confrontée à la question de tsedaka et ne sais pas toujours comment réagir.

La difficulté financière dans laquelle semble se trouver certaines personnes m’incite à donner.
Cependant mon mari est parfois réticent.

J’aimerai savoir exactement ce qu’il en est pour essayer de l’influencer d’une manière appropriée.

1/ Y a t il un problème à donner à un homme qui fait régulièrement la manche à côté de la maison et qui fume ?

2/ Est ce exact qu’il ne faut pas donner plus d’une prouta aux gens qui font du porte à porte pour toutes sortes de cause ?

3/ Peut on utiliser l’argent du maasser pour donner à ces deux types de personnes ou c’est considérer comme voler les « vrais » pauvres ?

Merci de ne pas publier ma question ainsi que pour votre éclairage qui m’aiderait bh au quotiden et pour tout le site.

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

La Guémara écrit :

« Heureusement qu’il existe des escrocs qui demande de la Tsédaka »

(alors qu’ils n’en ont pas besoin car grâce à eux, D.ieu nous pardonne lorsque nous ne donnons pas la Tsédaka lorsque nous sommes en vérité obligés de le faire.
En effet, nous ne savons pas si la personne qui la demande n’est pas un escroc).

Effectivement, il est extrêmement grave de ne pas donner la Tsédaka à un pauvre, mais étant donné que nous ne savons pas si la personne qui la demande est vraiment pauvre car en réalité, il s’agit peut-être d’un escroc, nous avons le droit de pas la lui donner si nous estimons même à tord qu’elle n’est pas honnête comme elle le prétend.

Donc d’après cela, voici les réponses à vos questions :

  1. Il n’y a pas de problème à donner la Tsédaka à un homme qui fait régulièrement la manche à côté de la maison et qui fume.
    Mais cela n’est pas obligatoire car peut-être qu’il s’agit d’un escroc.
  2. Il est effectivement écrit qu’on n’est pas obligé de donner beaucoup d’argent aux gens qui font la manche ou du porte-à-porte.
    On peut se suffire de leur donner une petite pièce.
  3. On peut donner de l’argent du Maasser à ces deux types de personnes.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Agav

 

Référence Leava : 69610
Date de création : 2016-03-08 10:01:56