Amalek n’existait pas.
C’est une métaphore qui a permis (et qui permet toujours) au peuple juif de se « repérer » par rapport à l’ennemi et de tenir.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Avi,
On ne peut pas dire que toute la Torah n’est que des métaphores, car comme l’écrit Rachi :
« Ein mikra yotsé midé pechouto »,
Le texte ne peut pas sortir entièrement de son sens littéral.
Or la Torah parle beaucoup de la guerre physique qu’il y a eu contre Amalek.
Non seulement cela, mais de plus, comme il est écrit au début du chapitre 21 de Bamidbar, et comme le commente Rachi sur place en répétant les paroles de ‘Hazal, les habitant de Arad à l’époque étaient Amalécites.
Ils ont fait la guerre contre le peuple d’Israël qui a promis à D. que s’Il leur accordait la victoire, ils frapperaient cette ville d’anathème ; c’est-à-dire qu’ils la brûleraient et que personne ne pourrait jamais plus y habiter.
Cette ville-là a été retrouvée aujourd’hui, et effectivement on y voit encore les traces de flammes, et contrairement aux autres villes antiques où à chaque génération une couche supplémentaire de constructions a été ajoutée, cette ville se trouve dans le même état de destruction qu’à l’époque, car étant donné qu’elle a été frappée d’anathème, plus personne n’y a plus jamais habité, et on y voit dans les vestiges archéologiques datant d’il y a environ 3000 ans, époque où les juifs étaient dans le désert, et d’après l’archéologue de l’endroit (Docteur Gouvrin), il s’agit bel et bien de cette ville d’Amalek qui a été frappée d’anathème par le peuple sous le commandement de Moché Rabbénou.
Pour plus de détails sur cette ville, regarde cette vidéo.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 34595
Date de création : 2015-02-27 09:33:34