Shalom HaRav
Il me semble que dans l’un de vos cours vous mettez en garde contre la consommation en dehors d’Israël de fruits et légumes cultivés en Israël.
Pouvez-vous s’il vous plaît m’en dire plus à ce sujet et si possible préciser sur quels textes vous vous basez.
Kol touv
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Alain,
Il y a une obligation de prélever les teroumot ou–maasserot (5 types de prélèvements : térouma guedola, maasser richon, teroumat maasser ou maasser min ha-maasser, maasser chéni, maasser ani) de tous les légumes, céréales et fruits poussant en terre d’Israël.
Le Choul’han Aroukh, Yoré Déa, chapitre 331 alinéa 12, écrit que les fruits de la terre d’Israël qui sont sortis à l’étranger sont exemptés de l’obligation de teroumot ou-maasserot.
Néanmoins, comme l’explique le Tséma’h Tsadik (un commentateur situé dans la même page du Choul’han Aroukh), cela n’est vrai que dans le cas où le « miroua’h » a été fait à l’étranger.
Qu’est-ce que le « miroua’h » ?
Dans le cas du blé, c’est le moment où on fait un tas des grains de blés qui sont déjà propres de tous déchets et pelures.
Dans les autres fruits, ce stade diffère en fonction des fruits, mais en gros, il correspond au moment où ils sont prêts à être commercialisés.
Donc si quand ces fruits sont arrivés à ce stade, il étaient encore en terre d’Israël, bien qu’ils aient ensuite été exportés à l’étranger, l’obligation de prélever les teroumot ou-maasserot reste en vigueur.
Néanmoins j’ai vu plus tard que le Rav Ovadia Yossef Zatsal autorisait de ne pas faire les teroumot oumaasserot sur les fruits d’Israël qui se trouvent à l’étranger.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
- J’aimerais savoir ce que signifie téroumat ma’asser…
- Quand une famille est très juste dans ses revenus, si ce n’est en manque, a-t-il le devoir de faire maasser ?
- Peut-on donner de l’argent du maasser a un Avrekh pour qu’il étudie pour y comme si que y a étudier lui-même et pour sa réussite ?
Référence Leava : 15910
Date de création : 2011-12-24 21:12:08