Bonjour rav ron Chaya.
-Comment pouvons nous savoir lorsque nous sommes balé techouva, avec le peu de connaissances dont nous disposons (je n’ai pas fait l’école juive et ait découvert la thora il y a très peu de temps), ou se trouve la verité.
Qui de satmar, religieu sioniste, loubavitch ou autres mouvements rabanim ou décisionnaires… est le plus proche de la vérité.
Comment faire pour nous positionner face à ces innombrables opinions sur de nombreux sujets.
Prenons pour exemple la venue du Mashiah:
– devons nous faire notre Alya (comme le conseillent les religieux sionistes),
– devons nous rester en diaspora et transmettre la thora et influencer les juifs moins pratiquants… ?
autre exemple : le port de la perruque recommandé par certains et interdits par d’autres.
Dernier exemple les bougies de Chabbat ne doivent pas être allumée pour les filles sépharades selon certains décisionnaires, mais le rabbi des loubavitch disait que toutes les filles devaient allumer les bougies de chabbat (Même problème pour la braha sur le loulav)
Il est très difficile de comprendre pourquoi il y a autant d’opinions contraires, et pourquoi très souvent certaines personnes sont très hostiles aux opinions différentes des leurs.
Je me sens tiraillée entre toutes ces personnes religieuses qui me disent que la manière dont ils agissent est la bonne.
De plus je voudrais vraiment agir au mieux.
Merci.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Esther,
À propos du fait qu’il y ait plusieurs avis de halakha dans la Torah, consultes les cours suivants : « Une Torah, dix avis ?! », « Des vérités contraires … parole du D.ieu vivant » et « Une Torah, 70 facettes ».
A propos de la question :
Comment se positionner face à ces innombrables opinions ?
La réponse est mentionnée clairement dans Pirké Avoth :
« Assé lékha rav véhisstalek mine hasafèk », « Fais-toi un rabbin et sors du doute ».
Donc, vous devez décider de suivre un rabbin, ainsi vous n’aurez plus aucun problème.
Je me permets de faire quelques précisions à propos de votre mail.
D’abord pour la Alya :
Les grands sages d’Israël orthodoxes sont tous en faveur de la Alya. Simplement, ils disent qu’il ne faut pas monter n’importe comment, il faut faire attention d’abord au niveau spirituel, quelle éducation va-t-on donner à ses enfants, quel cadre communautaire nous aurons, car on monte en Israël pour monter spirituellement et pas pour descendre, comme l’indique le mot « Alya » c’est-à-dire « montée ».
Ensuite, il faut faire une Alya construite au niveau matériel, pour ne pas se retrouver deux ans après son Alya de retour en France, aigri et dépouillé de tout.
A propos de la berakha sur le loulav :
Tous les rabbins sépharades sont d’accord qu’il ne faut pas la faire.
A propos de la berakha sur les bougies, le Rav Ben Tsion Aba Chaoul zatsal écrit qu’en dehors d’Israël, si la coutume est ainsi, on peut autoriser les filles à faire la berakha sur les bougies, mais dans une pièce différente que leur mère.
Elles feront aussi la berakha avant leur mère.
Il est clair qu’un sépharade doit suivre des rabbins sépharades, et qu’un ashkénaze doit suivre des rabbins ashkénazes.
De plus, pour le choix, il faut choisir un gadol, c’est-à-dire un grand sage d’Israël, et non un moyen.
Il faut savoir aussi que si on veut être ma’hmir, c’est-à-dire prendre l’avis sévère, bien que le rabbin que l’on a choisi est méquèl, c’est-à-dire qu’il prend l’avis moins sévère, cela est permis car il y a une mesure de piété à choisir l’avis sévère.
Par contre, on ne pourra pas toujours changer de rabbin pour choisir le rabbin qui dit l’avis moins sévère.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Comment se positionner face à ces innombrables opinions ?
La réponse est mentionnée clairement dans Pirké Avoth :
« Assé lékha rav véhisstalek mine hasafèk », « Fais-toi un rabbin et sors du doute ».
Donc, vous devez décider de suivre un rabbin, ainsi vous n’aurez plus aucun problème.
Les grands sages d’Israël orthodoxes sont tous en faveur de la Alya. Simplement, ils disent qu’il ne faut pas monter n’importe comment, il faut faire attention d’abord au niveau spirituel, quelle éducation va-t-on donner à ses enfants, quel cadre communautaire nous aurons, car on monte en Israël pour monter spirituellement et pas pour descendre, comme l’indique le mot « Alya » c’est-à-dire « montée ».
Ensuite, il faut faire une Alya construite au niveau matériel, pour ne pas se retrouver deux ans après son Alya de retour en France, aigri et dépouillé de tout.
A propos de la berakha sur le loulav :
Tous les rabbins sépharades sont d’accord qu’il ne faut pas la faire.
Elles feront aussi la berakha avant leur mère.
De plus, pour le choix, il faut choisir un gadol, c’est-à-dire un grand sage d’Israël, et non un moyen.
Par contre, on ne pourra pas toujours changer de rabbin pour choisir le rabbin qui dit l’avis moins sévère.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 5063
Date de création : 2009-02-02 18:02:56
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