Chalom,
Quelle(s) réponse(s) à apporter à des collègues (femmes généralement) qui me ferait une remarque car je m’habille tsniout depuis peu de temps et non plus à la « mode européenne » ?
Je me forge dans la tsniout dans sa globalité.
Je suis divorcée et je dois bien entendu me couvrir la tête mais je ne peux pas mettre un foulard au travail car je travaille dans la fonction publique et suis amenée parfois à accueillir du public.
Pour le moment, je n’ai pas encore acheté de perruque car je recherche une perruque qui m’est accessible financièrement.
Mes questions :
- Lorsque je mettrai ma perruque, au travail ils vont s’en apercevoir si ce n’est pas tout de suite mais rapidement je pense.
Que répondre aux collègues ? - Que répondre à mon responsable s’il me pose la question pourquoi je porte une perruque ?En soi, porter la perruque ne me gêne pas vis à vis des autres, je souhaite juste répondre bien comme une juive doit le faire, envers ses collègues et aussi en tant qu’employée (et juive) envers son chef.
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à vos questions :
- Si ces femmes sont des non-juives, dites-leur simplement que votre croyance vous dicte ces pratiques.
- Si ce sont des femmes juives, dites-leur que nous faisons partie d’un peuple éternel et qu’hélas, peu de personnes appartenant à notre peuple ont réussi à faire en sorte que leur descendance reste juive (nous aurions dû être aujourd’hui au moins ½ milliard de juifs).
- Nous voyons qu’il y a beaucoup d’assimilation.
- La meilleure garantie pour que nos enfants et petits-enfants restent dans la Torah et ne s’assimilent pas, est que nous l’observions avec minutie.
- Cela passe, entre autres, par le fait de s’habiller avec tsniout.
- Il va de soi qu’il existe d’autres raisons à la tsniout mais cet argument est le plus fort.
- D’ailleurs vous pouvez leur faire le test suivant :
- Demandez-leur si leur arrière grand-père était pratiquant ;
- la grosse majorité vous répondrons par l’affirmative.
- Demandez-leur si leur arrière grand-père était pratiquant ;
- Puis demandez-leur combien il y a de membres de leur famille qui fréquentent actuellement des non-juif(ve)s ;
- soit mariés,
- soit en concubinage,
- et combien sont déjà goys.
- Il y en aura certainement beaucoup.
- et combien sont déjà goys.
- D’ailleurs vous pouvez leur faire le test suivant :
- Dès lors, il vous reste à répondre que le SEUL moyen de limiter ces dégâts de l’assimilation est la pratique rigoureuse de la Torah.
- A ce propos, aidez-vous de ce graphique, comme je l’explique dans le cours sur la gay-pride.
- Si ce sont des femmes juives, dites-leur que nous faisons partie d’un peuple éternel et qu’hélas, peu de personnes appartenant à notre peuple ont réussi à faire en sorte que leur descendance reste juive (nous aurions dû être aujourd’hui au moins ½ milliard de juifs).
- Dites-leur simplement que de tous temps, et particulièrement de nos jours, les couples se trompent sans retenue.
Cela engendre beaucoup de souffrance dans le monde, surtout chez les enfants.- C’est pourquoi la Torah demande à la femme de cacher ses cheveux, un de ses atouts puissants de séduction, et de s’habiller avec pudeur afin de ne pas attirer le regard des hommes autres que son mari.
- Ainsi, nous préservons une société saine et heureuse, et surtout dans le couple.
- C’est pourquoi la Torah demande à la femme de cacher ses cheveux, un de ses atouts puissants de séduction, et de s’habiller avec pudeur afin de ne pas attirer le regard des hommes autres que son mari.
Que D.ieu vous aide dans votre téchouva, Amen.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 72532
Date de création : 2016-09-21 13:49:16