La crainte de D.

Bonsoir Rav

J’ai parcouru votre site concernant la crainte de D., puis j’ai lu le chapitre du Messilat Yécharim sur le sujet, mais j’ai encore quelques questions…

1) La crainte n’est pas un sentiment de peur , un sentiment’ qui apparaît en une seconde mais un vrai travail à faire au quotidien ou qui s’acquiert au fil du temps ?

2) La crainte de D., c’est sans cesse de sentir devant le roi des rois mais ds quel sens ?
Plutôt comme si je me tenais devant un grand sage devant lequel je n’aimerai pas commettre d’impair ou c’est plutôt comme si je me tenais en haut delà tout Eiffel et que je m’apercevais de ma petitesse par rapport à la grandeur du vide ( leavdil, bien sûr)

3) Une fois la crainte définie, je dois y penser à chaque seconde, et si ma pensée
me lâche une seule seconde alors je n’ai plus de crainte de D. pendant ce laps de temps  ?

  • Et donc le travail se fait plus lentement ?
    Est-ce correct ?
  • Et donc pour arriver à craindre D., il faut essayer d’y penser un peu plus chaque jour ?

Désolée d’avoir été longue mais c’est quelque chose à laquelle j’aimerai arriver, et je n’y arrive pas car mon sentiment envers D. n’est que reconnaissance et amour…

Merci infiniment pour vos enseignements
Kol touv

PS :
Excusez ma remarque, mais j’espère que vous prenez quelques jours de repos
(je n’ose pas dire vacances)

Que D vous garde

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

Voici les réponses à vos questions :

  1. Effectivement, la crainte de D.ieu provient d’un travail quotidien et s’acquiert au fil du temps.
    Lentement mais surement, à pas de fourmi.
  2. Les deux à la fois.
    Ce sage est si grand, si immense, non comme nous par rapport à la Tour Eiffel mais bien bien plus même que nous par rapport à l’infini du petit monde (par rapport à Lui) que nous connaissons âgé de 15 milliards d’années-lumière.
    Donc un grand grand vide…
  3. Chaque fois que nous pensons à la crainte de D.ieu, nous faisons la mitsva de Le craindre, et quand on n’y pense pas, on ne la pratique pas.

    Néanmoins, elle est latente.
    Elle sera mise à l’épreuve lorsque nous aurons l’occasion de faire un péché et que nous ne pécherons pas.

    Il va de soi que le fait d’arriver à craindre D.ieu en permanence ne correspond pas du tout à notre niveau, c’est celui des Avot Hakedochim Avraham, Its’hak, et Yaacov.

    Mais il est vrai que nous devons y penser un peu plus chaque jour.

Consulte ces liens (.) ainsi que les cours Crainte du Ciel, Crainte et joie et Pas de punition mais beaucoup d’amour

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Agav

PS :
Je compte prendre de vraies vacances
(ce qui signifie entre autres pouvoir étudier la Torah tranquillement).

 

Référence Leava : 71929
Date de création : 2016-08-09 14:20:19