Jeu, parnassa et faire honte à un élève en classe sur ses fautes…

Chalom Rav,

J’ai deux questions :

  1. J’ai jusqu’à ce jour arrêté de jouer à quelque jeu que ce soit, et j’en suis non seulement fier mais heureux et cela grâce a votre judicieux conseil Barouh Hachem
    Cependant mes problèmes de parnassa semblent ne pas se solutionner (découverts bancaires etc..) et quelques fois la tentation d’en reprendre un petit coup comme on dit est grande mais ma volonté pour l’instant tient le choc.
    Aussi rav j’aimerais que vous m’indiquiez quelles éventuelles causes il pourrait y avoir et quelles solutions y apporter.
  2. Un enseignant de ‘hol (que je suis) apprécié je pense de ses élèves en majorité dirons nous a-t-il le droit et est ce bien de quelques fois rire de la copie d’un élève pour une tournure de phrase ou un mot tordu devant ses camarades sans réelle méchanceté mais dans un but de tenir sa classe et d’aider l’élève a progresser ?
    N’est ce pas une erreur pédagogique et j’aimerais savoir ce qu’en dit la Torah .

Voilà merci et a bientôt je l’espère.

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

  1. Beaucoup de causes peuvent être à l’origine de problèmes de parnassa.

    Je te donne quelques trucs qui peuvent aider à ce que ça aille mieux :

    – Faire birkat hamazon avec kavana et joie

    – Ne pas prêter à intérêts à des juifs

    – Prier D. que le découvert disparaisse

    – Honorer sa femme en lui achetant bijoux et habits, si on n’est pas marié se marier d’urgence

    – Faire netilat yadaïm avec beaucoup d’eau

    – D. a promis que celui qui donnerait le maasser (10% de ses revenus) ne serait jamais pauvre.
    Et pour celui qui donnerait le ‘homesh (20% de ses revenus), c’est une promesse de richesse qui l’attendrait.

    – Etc.

    Ce ne sont là que des combines qui peuvent aider mais il n’est pas évident non plus qu’en les appliquant tout s’arrange, D veut que nous renforcions notre émouna.
    Néanmoins, ce sont des paroles de ‘Hazal, donc des vérités.

  2. Le Talmud raconte ce à quoi on faisait le plus attention en Terre d’Israël :

    Ne pas faire honte à son prochain en public.

    Il est écrit que celui qui le fait n’a pas part au monde futur.
    Il est aussi marqué qu’il est plus agréable de se jeter dans la fournaise que de faire honte à son prochain en public.

    Donc tu joues avec le feu, car si jamais un de tes élèves a honte de son mot tordu ou de sa tournure de phrase, tu transgresses un péché grave.
    Et même s’il n’a pas honte, il y a un interdit de lachon hara en public, c’est-à-dire dire une chose vraie à caractère négatif sur quelqu’un ou l’oeuvre de quelqu’un.

Au revoir, et bonne continuation,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 282
Date de création : 2006-03-28 21:03:36