Je voudrais prier dans un sidour proche de mes origines. Que me conseillez-vous? Quelles relations garder avec les grands-parents avec qui on s’est disputé ou avec un proche marié à une non-juive?

Chalom rav,

J’ai 3 questions que je me pose depuis longtemps:

1.du côté paternel la famille est d’origine polonaise, mais mes grnads parents netaient pas très pratiquants, mon père si est revenu mais du coup j’ai l’impression qu’on a perdu certaines traditions en route.
Par exemple j’ai appris à prier à l’école dans patah eliahou mais je me suis tourne vers des sidourim rite ashkenaze et globalement je m’y sens mieux et meme sidour loubavitch mais je souhaiterais etre oriente vers un sidour ou je suis sur d’etre dans la tradition de mes ancetres.
Que me conseillez vous?

2. Dans plusieurs de vos réponses vous dites que l’essentiel c’est le prenom par lequel on nous appelle et pas les différents noms sur la carte d’identité…
Mais quelqu’un qui a été nommé de plusieurs prenoms a la naissance à la torah, et qu’on ne l’appelle que par son premier prenom par ex, ou son prenom ‘civil’, quels sont les prenoms à utiliser quand on demande refoua chelema pour cette personne?

3. Dans la famille quelqu’un (Y) est avec une non juive et a eu un enfant.
Nous n’avons quasiment plus de relations avec eux depuis le mariage car désapprobations… et ce n’est pas bon pour l’éducation.
Mais comment réagir et que répondre quand les grand-parents de cet enfant cautionne, et veut absolument partager avec nous les dernières photos du ‘ptit fiston’, nous faire nous intéresser…?
Doit-on continuer à montrer une certaine distance de désapprobation, ou en ce qui concerne les gds-parents ça n’a pas d’importance mieux vaut garder des bonnes relations avec eux, ou encore faudrait-il même préconiser des bonnes relations plus proches avec Y dans l’espoir (????) que ça pourrait un jour le faire revenir?

 

Réponse du Rav Ron Chaya :

Chalom,

Voici la réponse à tes trois questions :

1. Vérifie si tes ancêtres étaient hassidim ou lithaïm et tu sauras si tu dois lire dans un siddour ashkénaze (si tes ancêtres étaient de rite lithaï) ou sfard (si leur rite était ‘hassidique).

2. Quand on veut demander réfoua chéléma pour une personne, on l’appellera d’après les prénoms qu’on lui donne quand elle monte à la Torah.
S’il s’agit d’une femme, ce sera d’après le prénom usuel.

3. Bonnes relations avec les grands-parents et même relatives bonnes relations avec Y, dans l’espoir de le faire revenir un jour, mais sans bien sûr cautionner sa liaison interdite.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence : 7620
Date question sur Leava : 2009-12-10 19:12:43