Bonjour,
Je me trouve dans une situation délicate (pour ne pas dire terrifiante en fait) :
J’ai eu une relation pendant un an avec un homme dont je suis tombée éperdument amoureuse.
Il semblait sentire les mêmes sentiments.
Nous avancions gentillement dans la relation et n’avions pas encore abordé les sujets primordiaux : mariage, enfants…
L’accident est arrivé il y a deux mois :
Je suis enceinte.
Le couperet tombe : Il ne veut pas encore d’enfant, me menace de me quitter si je garde le bébé.
Je ne sais plus comment lutter et argumenter.
Ma mère même a tellement peur qu’elle me déconseille de garder l’enfant !
Je suis seule (entourée de quelques bons amis qui me soulagent) à lutter pour garder bébé et je culpabilise à l’idée que je pourrai mettre mon enfant en péril s’il doit grandir sans être reconnu par un père.
Quant à ma mère, je sais qu’elle se calmera quand il n’y aura plus de choix.
Mais (ainsi qu’elle me reproche, à tort, mon divorce) je sais qu’elle chargera négativement ce bébé.
J’ai du mal à lutter seule.
Pourtant je suis très décidée.
Pourriez-vous m’éclairer s’il vous plait ?
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Sache que d’après la Torah avorter signifie assassiner.
Il n’y a aucune différence entre un beau bébé souriant qui, il y a quelques heures, était recouvert d’un demi-centimètre de peau et de chair, qui maintenant est dehors, et qu’on vient étrangler, et ce même bébé qui est encore dans le ventre de sa mère.
Aucune des soi-disant raisons qu’on pourrait évoquer (ne pas être reconnu par son père, charger négativement le bébé…) ne peut légitimer cet assassinat.
D. est notre père à tous, c’est Lui qui amène le bonheur, qui a la capacité de régler tous les problèmes, c’est surement Lui qui a fait que cet heureux « accident » arrive, et si tu t’en remets à Ses bras, Il sera le vrai père de cet enfant et pour finir tu verras que tu as fait le bon choix.
Je suis d’ailleurs convaincu que cet enfant te donnera beaucoup de bonheur.
Et qui sait, peut être même que ton ami acceptera de le reconnaître par la suite, et vous vivrez tous unis dans la joie.
Quoi qu’il en soit nous devons suivre le désir de D. car c’est Lui qui est le maître du bien et nous indique les voies à suivre pour notre bien.
Que D. te bénisse de réussir à faire les bons choix. Dans tous les cas de figure, tiens-moi au courant s’il te plaît,
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 7517
Date de création : 2009-11-29 22:11:49