Shalom Rav,
J’ai au moins 100 questions par jour à vous poser…je n’en pose que quelques unes 😉
1) J’ai fait une grande téchouva il y a plus de 10 ans, mais je n’ai jamais appris à prier (formellement).
Je n’ai aucune éducation juive formelle, non plus.
Je me suis apprise à lire l’hébreu, donc je fais bircat hamazone et asher yatzar, mais je n’ai aucune idée comment faire les `trois prières` par jour dont vous parlez, que tout le monde fait.
Comment commencer?
Je vois tout le monde tourner les pages, plier les genoux, etc., et je suis perdue.
2) Est-ce que quelqu’un qui accepte plus facilement une souffrance doit souffrir plus pour souffrir le ‘montant’ que Hashem doit envoyer pour lui?
Est-ce que notre conscience de cette vie nous suit après la mort?
3) Étant donné que nous ne nous souvenons pas de nos vies antérieures, est-ce que l’on est la même conscience une fois cette vie terminée?
Je veux dire, si nous voyons notre vie dérouler, nos péchés, etc., nous devons être dans la même conscience que maintenant, non?
Pour se rappeler des erreurs?
Merci…je me retiens d’en poser plus…
shabbat shalom
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Yardéna,
Voici les réponses à vos questions :
1. Si vous savez lire l’hébreu, le plus simple est que vous alliez à la synagogue et que vous demandiez à une femme qui a l’air gentil de vous expliquer comment faire la amida ; en effet, le fait de voir est bien plus rapide que toutes les explications que je pourrais vous mettre par écrit.
De plus, sachez que ce n’est vraiment pas très compliqué, en quelques minutes le tour sera joué.
2. Ce n’est pas le taux « d’acceptation » des souffrances qui va faire qu’il y aura plus ou moins de souffrances.
Hachem fera enduré une souffrance à une personne en fonction du taux de souffrance qu’il doit éprouver.
Je m’explique :
Si Hachem a décidé que deux personnes doivent souffrir de froid, et qu’elles doivent souffrir de façon égale, si une des deux personnes est plus frileuse que l’autre, c’est-à-dire qu’elle a une mauvaise circulation du sang et sera donc beaucoup plus sensible au froid, Hachem la fera subir un froid moindre que l’autre personne qui est moins sensible au froid.
Effectivement, le but d’Hachem est que les deux personnes souffrent d’une même intensité ; or, cette intensité sera différente chez ces deux personnes dans un froid de même température, donc Hachem devra amoindrir la température chez la personne qui est moins sensible au froid pour qu’elle éprouve la même souffrance que la personne frileuse éprouverait à une température plus élevée.
3. Il est clair que dans le olam haba, nous avons une conscience de notre vie sur terre, mais cette conscience est beaucoup plus grande que celle que nous avons ici sur terre. Ici, nous ne voyons qu’avec nos yeux de chair, nous voyons donc un monde fini où nous ne pouvons pas voir par exemple au-delà d’un mur, tandis que dans le olam haba, nous verrons avec notre néchama qui peut voir au-delà du monde fini, et qui aura aussi certainement le souvenir des réincarnations précédentes.
La néchama verra aussi toute la portée, bonne ou mauvaise, sur notre âme et sur les mondes spirituels qu’ont causé nos actions faites sur terre durant notre vie.
Notre néchama, à la source, est divine ; dans cette mesure, elle jouit d’une portée infinie dans son regard, chose qui nous est impossible même de concevoir.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
De plus, sachez que ce n’est vraiment pas très compliqué, en quelques minutes le tour sera joué.
Hachem fera enduré une souffrance à une personne en fonction du taux de souffrance qu’il doit éprouver.
Si Hachem a décidé que deux personnes doivent souffrir de froid, et qu’elles doivent souffrir de façon égale, si une des deux personnes est plus frileuse que l’autre, c’est-à-dire qu’elle a une mauvaise circulation du sang et sera donc beaucoup plus sensible au froid, Hachem la fera subir un froid moindre que l’autre personne qui est moins sensible au froid.
Effectivement, le but d’Hachem est que les deux personnes souffrent d’une même intensité ; or, cette intensité sera différente chez ces deux personnes dans un froid de même température, donc Hachem devra amoindrir la température chez la personne qui est moins sensible au froid pour qu’elle éprouve la même souffrance que la personne frileuse éprouverait à une température plus élevée.
La néchama verra aussi toute la portée, bonne ou mauvaise, sur notre âme et sur les mondes spirituels qu’ont causé nos actions faites sur terre durant notre vie.
Notre néchama, à la source, est divine ; dans cette mesure, elle jouit d’une portée infinie dans son regard, chose qui nous est impossible même de concevoir.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 17922
Date de création : 2012-04-27 17:04:31