J’ai le sentiment que se manifeste en l’adolescent qui a vécu la rupture haineuse de ses parents comme un manque irrémédiable. Que peut-il faire pour redevenir ce qu’il est réellement?

Rav,

Vous avez longuement parlé des raisons à ne pas commettre d’interdits dans le couple, notament pour le bien de l’enfant. Lorsque celui se retrouve malgré lui malheureux et totalement destabilisé dans son adolescence et sa vie d’adulte à cause d’une rupture haineuse entre ses parents, j’ai le sentiment qu’il se manifeste en lui un manque qui semble ne plus être comblable. Que faut-il qu’il fasse pour redevenir ce qu’il est réellement ?

Je pose cette question pour tous ceux et celles qui se reconnaîtront.

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Isha,

La réaction à avoir face à un malheur qui nous touche est sensiblement la même pour un petit malheur que pour un grand. Il faut assumer, savoir qu’on ne peut en vouloir à personne, et que la situation est telle qu’elle est. Plus tôt on assumera et fera avec, plus tôt on s’en sortira. Cela est valable pour les petits malheurs (perte de clé, vol de la CB) comme pour les grands malheurs (perte d’un proche, divorce, maladie grave ‘has véchalom). Dans les cas graves, un suivi psychologique sera à mon humble avis nécessaire, si possible auprès de psychologues orthodoxes. Ne pas oublier bien sûr la prière, car finalement le réconfort ne vient que de D.

Je te conseille aussi de voir le cours vidéo suivant : Reconstruction (rubrique Pensée juive).

Au revoir,

Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 873
Date de création : 2006-12-07 15:12:20