Chalom Rav,
Concernant le ribit, j’ai entendu que d’être en minus en Israël on était dans un problème de ribit.
J’ai été étonné parce que malheureusement, beaucoup d’israéliens sont en minus contre leur gré…
Donc est-ce bien le cas ?
Merci pour cet éclaircissement
Je vous remercie pour vos réponses et votre soutien pour avancer dans la Torah.
Avec Machia’h pour bientôt sDv .
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Effectivement, si on est à découvert, c’est du ribit.
Néanmoins, dans toutes les banques israéliennes, le contrat est rédigé avec un héter iska.
Lorsqu’on ouvre un compte à la banque, il est bien d’ajouter à la fin du contrat (au-dessus de notre signature et pas en dessous) :
« al pi héter isska kétakanat ‘Hazal ».
De cette façon, on est certain que c’est fait avec un héter isska.
Cela dit, même avec un héter isska, ce n’est pas non plus idéal.
Qu’est-ce qu’un héter isska ?
Cela signifie que la banque s’associe à nous et à cette fin y investi de l’argent, et en fait, les intérêts que je paye sont considérés comme la part des bénéfices de mes affaires qui revient à la banque.
Le problème est que cela n’est valable que si on fait effectivement des affaires, et pas si je suis à découvert parce que je dois payer mon loyer ou pour acheter mon repas de Chabbat ou autre.
Certains rabbins affirment que néanmoins, c’est valable car je dispose toujours d’objets à la maison avec lesquels je peux faire des affaires.
Par exemple, je peux vendre mon frigo, un portable etc.
En résumé, c’est une permission un peu délicate, mais il est vrai qu’on n’a pas tellement le choix et on peut donc compter sur le héter isska, même si n’est pas génial.
Le mieux est de faire en sorte de ne pas être à découvert, et si c’est le cas, alors faire de véritables affaires pour que le héter isska soit valable de tous les avis.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 81941
Date de création : 2018-05-11 10:26:48