Shalom rav
En France quand on est invité le Chabbat et que l’on ne sait pas d’où vienne les ‘hallot (de quel magasin et donc si le prélèvement a bien été fait) et que comme c’est un Chabbat avec beaucoup d’invités, ce n’est pas évident de prélever un petit bout avant Chabbat, ni d’en garder après chaque repas et de prélever après Chabbat, et que bien sur c’est délicat de leur poser la question, peut on quand même les manger ?
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
En Israël comme à l’extérieur d’Israël, si on sait qu’on sera confronté pendant Chabbat à des fruits et légumes dont les teroumot ou-ma’asserot n’ont pas été prélevées, ou à du pain dont la ‘hala n’a pas été prélevée, on peut poser une condition avant Chabbat que ce qu’on prélèvera pendant Chabbat sera valable.
En ce qui concerne la ‘hala, on agira ainsi :
On dira avant Chabbat :
« Ce que je prélèverai demain sera de la ‘hala. ».
Et le lendemain, on prélèvera un petit morceau de pain, et on dira:
« haré zou ‘hala« .
Tant qu’on tient le morceau de ‘hala dans la main, il n’est pas mouktsé.
Dès qu’on l’a posé, il devient mouktsé.
On ne pourra plus le déplacer.
Attention :
Cette façon d’agir n’est valable que si les aliments nous appartiennent, donc dans le cas où on est invité, ce n’est pas valable.
Néanmoins, même dans le cas où les fruits, les légumes ou le pain ne nous appartiennent pas, s’il n’y a qu’un doute que les prélèvements n’ont pas eu lieu, alors on pourra agir ainsi.
Ce n’est que si on est certain que les prélèvements n’ont pas eu lieu qu’on ne pourra pas agir ainsi (si les fruits, les légumes ou le pain ne nous appartiennent pas).
Si quelque chose n’est pas clair, n’hésitez pas à me réécrire.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
« Ce que je prélèverai demain sera de la ‘hala. ».
Et le lendemain, on prélèvera un petit morceau de pain, et on dira:
« haré zou ‘hala« .
Tant qu’on tient le morceau de ‘hala dans la main, il n’est pas mouktsé.
Dès qu’on l’a posé, il devient mouktsé.
On ne pourra plus le déplacer.
Cette façon d’agir n’est valable que si les aliments nous appartiennent, donc dans le cas où on est invité, ce n’est pas valable.
Néanmoins, même dans le cas où les fruits, les légumes ou le pain ne nous appartiennent pas, s’il n’y a qu’un doute que les prélèvements n’ont pas eu lieu, alors on pourra agir ainsi.
Ce n’est que si on est certain que les prélèvements n’ont pas eu lieu qu’on ne pourra pas agir ainsi (si les fruits, les légumes ou le pain ne nous appartiennent pas).
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 73283
Date de création : 2016-11-13 08:56:21