Chalom Rav, Très jolie votre cours sur le queriat chema et toutes les digressions concernant la prononciation des mots. Fréquentant une choule où l’on faisait très attention à cela, j’avoue que parfois j’avais envie de renoncer car il n’est pas évident de tout comprendre avec sagesse dans son jeune âge. Grâce à votre cours, j’ai pu comprendre ce dicton de RABBI AKIVA (sanhedrin 99a et b) "zemer bekhol yom, zemer bekhol yom " (chanter tous les jours, chanter tous les jours (ndlr. la torah)) En fait, même si vous dites que les taâmims ne sont pas obligatoires, je pense qu’ils aideront beaucoup à ne pas se tromper. Arrivons maintenant à notre question : je me suis toujours posé la question suivante à ce sujet des bonnes prononciations : Que faire des plus de 6 millions de nos frères Nord-americains qui n’ont pas du tout les mêmes priorités à ce sujet ( je pense au rech, au tav avec un daguesh…). Que dire à nos centaines de milliers de frère sud-americains qui également diffèrent avec nous sur certaines prononciations ?……. J’arrête ici la liste et je laisse le maestro du net nous répondre Kol touv Yéhouda
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Tant que la mauvaise prononciation ne change pas le sens du mot en un autre mot, bien qu’a priori ce ne soit pas bien, a posteriori cela est valable. De même, il se peut qu’à cause d’une prononciation un peu différente, on arrive à des homonymes.
Par exemple, dans la prière de Roch hachana, nous disons, " Hayom harat olam", les achkenazim disent "Hayom haras oylom". "Harat" signifie «aujourd’hui est le jour de la création du monde». "Haras" signifie « aujourd’hui D. a détruit le monde ». Il y a aura donc deux significations différentes. Mais vu qu’il s’agit d’un homonyme et qu’on peut comprendre des deux façons, cela est valable. Ce n’est que dans le cas où la mauvaise prononciation produirait un sens erroné que la lecture de la torah ou toute autre lecture de même type ne serait pas valable.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Par exemple, dans la prière de Roch hachana, nous disons, " Hayom harat olam", les achkenazim disent "Hayom haras oylom". "Harat" signifie «aujourd’hui est le jour de la création du monde». "Haras" signifie « aujourd’hui D. a détruit le monde ». Il y a aura donc deux significations différentes. Mais vu qu’il s’agit d’un homonyme et qu’on peut comprendre des deux façons, cela est valable. Ce n’est que dans le cas où la mauvaise prononciation produirait un sens erroné que la lecture de la torah ou toute autre lecture de même type ne serait pas valable.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 2349
Date de création : 2008-01-07 13:01:04