Bonjour,
Ma mère est morte à Jérusalem le 1er décembre 2016 vers (on ne sait pas trop) 18h ou 19h.
Donc on va dire le soir.
Elle a été enterrée à Nataniya à mi-journée le 4 décembre 2016.
Pour son « année », je voudrais demander une prière à la synagogue et peut-être offrir une collation à la fin.
J’ai introduit ces dates sur plusieurs sites (Torah Box, ‘Habad, Cal-j) et chacun me donne des dates de commémorations différentes, certains plusieurs dates.
Je suis perdue car en plus, je ne sais pas comment on appelle la date du 1er anniversaire ; il y a plusieurs propositions aussi. Tout comme on me propose de choisir entre 11 mois et 12 mois. Est-ce à moi de choisir ?
Certains me disent que ça doit se passer cette semaine et d’autres en novembre.
Pouvez-vous m’aider, svp ?
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Normalement, le jour de l’année tombe à la même date du décès donc on fera tout ce jour-là :
- La montée au cimetière,
- Le limoud Torah,
- Le jeûne,
- L’arrêt du Kadich,
- Etc.
Toutefois, les lois de deuil (ne pas écouter de musique, se rendre à un mariage, etc.) sont toujours en vigueur pour les enfants du défunt jusqu’à la date de l’enterrement.
C’est pourquoi, afin de ne pas perturber les enfants endeuillés leur faisant croire qu’ils ont le droit de cesser d’observer les lois de deuil dès le jour du décès, certaines communautés leur disent de faire la montée au cimetière et tous les autres évènements de l’année le jour de l’enterrement et non du décès.
Les deux sont légitimes d’après la halakha.
Donc :
- Soit vous le ferez à la date du décès, le 2 Kislev, qui tombe cette année le dimanche soir 19 Novembre et la journée du lundi 20 Novembre,
- Soit vous le ferez à la date de l’enterrement, le 4 Kislev, qui tombe cette année le soir du mardi 21 Novembre et la journée du mercredi 22 Novembre.
- Les années suivantes, tous sont d’accord pour dire que le jour de l’année sera fixé d’après la date du décès, donc le 2 Kislev.
L’essentiel est de faire une étude de Torah.
Il est bien aussi de faire faire des berakhot à des gens sur des aliments en leur demandant de faire ces berakhot pour l’élévation de l’âme du défunt.
Il est bien aussi de jeûner et de monter au cimetière à la fin du douzième mois, donc à ces dates.
Certains aussi organisent un petit événement à la fin du onzième mois mais ce n’est pas du tout obligatoire.
Vous pouvez dire à toutes les personnes qui diront d’agir autrement que ce j’ai écrit figure dans le livre du Rav Its’hak Yossef Chalita, le fils de Rav Ovadia Yossef Zatsal, actuellement le grand rabbin d’Israël, tome traitant des lois de deuil, p. 606 et 607.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 78452
Date de création : 2017-10-18 15:08:55