Chalom Rav,
- Dans le cas d’un enfant mamzer, si on arrive à prouver que le premier mariage de la mère n’est pas valable pour annuler la mamzérout, cela est il vraiment valable au yeux de D.ieu ?
Ou est-ce une magouille si je peux me permettre ? - Que représente un mamzer ou la mamzérout pour le ‘Am Israël et vis à vis de la Torah dans une signification plus approfondi et spirituelle, que le fait que l’enfant soit né d’un adultère ?
- Le fait qu’un mamzer qui ne peut prouver le contraire et qu’il n’ait pas d’autre solution que de se marier avec une mamzérèt soit compréhensible mais pourquoi aussi avec une convertie ?
- Avons nous le droit de différencier un /une convertie d’un autre juif après sa conversion ?
- Pourquoi une personne convertie qui a endurer des souffrances pour avoir l’identité juive peut elle se marier avec un mamzer et voir sa descendance mamzer ?
- Est-ce tout de même une mitsva pour une personne mamzer de se marier ?
- Et d’avoir des enfants sachant qu’ils seront mamzérim ?
- Ou vaut mieux arrêter les dégâts ?
- Et d’avoir des enfants sachant qu’ils seront mamzérim ?
merci de votre réponse Rav
Chana tova
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à tes questions :
- Si on a pu prouver que le premier mariage n’est pas valable, alors l’enfant n’est pas mamzer.
Ce n’est pas une magouille, c’est une réalité. - Il s’agit d’un pgam, un défaut de l’âme.
- Bien qu’un converti soit juif à tout égard, néanmoins, il n’a pas tous les mêmes droits qu’a un juif de naissance.
Par exemple, une fille convertie ne peut pas se marier avec un Cohen.
On lui autorise de se marier avec un mamzer.- Il est vrai que leur descendance sera entièrement mamzer, donc ils agiront comme indiqué dans le lien suivant pour que leur descendance soit juive sans aucun problème.
- Oui, ils peuvent se marier, comme indiqué dans le point 3.
Chabbat Chalom et ‘Hag Saméa’h
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 72890
Date de création : 2016-10-14 11:10:21