Chalom Rav,
Comment expliquez-vous qu’après ma téchouva qui s’est faite en me « tombant dessus » (c’étais pas un désir mais une volonté du jour au lendemain, un « déclic ») je ne faisais pratiquement rien (ni cacherout ni Chabbat ni yom tov ni les jeûnes (sauf kippour) rien, que le classique : Kiddouch le Chabbat en baissant le son de la TV, fish au macdo… etc.) maintenant que je suis fier de ce que j’ai acquis (même si je suis loin, bien loin de la perfection) je « essouffle » et j’en viens même parfois à transgresser quelques interdits « par-ci par là » (Oui des petits interdits mais ça reste grave car je sais mais je fais pas…)
J’ai l’impression que le yetser ara se déchaîne vraiment violemment.
Au moment ou je vous en parle, dans ma tête je me dis « allez courage, je ne transgresserais plus. »
Mais au moment venu, j’ai l’impression que ça courcircuite, et c’est très dûr de se retenir, parfois j’ai même pas le temps de réfléchir avant de transgresser un quelconque interdit que c’est déjà fait et je me dis « ah mince j’aurai pas du » ou parfois même je sais, mais je transgresse.
Ca parraitra fou ce que je vais dire mais c’est « volontairement involontaire » !
Que faire ??
Merci beaucoup Rav, vous faites parties de ceux qui ont participés à ma Téchouva, ma route est encore longue, mais je n’abandonnerais jamais ! Merci !
Au revoir
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Elle tout à fait normal.
Comme tu le dis toi-même, ta téchouva s’est faite par un déclic.
Elle ne provient pas d’une quête longue qui a été faite, ça prouve donc qu’elle est due à un mérite spécial que toi ou tes ancêtres ou les deux qui a fait que D. L’a fait faire téchouva.
Dans cette mesure, les premiers mois Il t’aide mais après Il veut que tu travailles par toi-même, dès lors le yetser hara revient très très fort et le seul moyen de le contrer est d’étudier beaucoup beaucoup de moussar, c’est la seule chose qui nous fait prendre conscience de l’importance des choses.
Sans moussar, nous savons que les mitsvot sont importantes mais nous en avons pas conscience au niveau du vécu. Bien que l’information soit claire dans notre cerveau, au niveau du cœur et du vécu on ne le ressent pas assez, et on fait des péchés malgré nous.
Saches aussi que nous sommes très très proches de la guéoula, et dans cette mesure, le yetser hara se déchaîne parce qu’il sait que ses jours sont comptés, c’est la grande bataille de la fin des temps, il faut se battre très très fort.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Elle ne provient pas d’une quête longue qui a été faite, ça prouve donc qu’elle est due à un mérite spécial que toi ou tes ancêtres ou les deux qui a fait que D. L’a fait faire téchouva.
Dans cette mesure, les premiers mois Il t’aide mais après Il veut que tu travailles par toi-même, dès lors le yetser hara revient très très fort et le seul moyen de le contrer est d’étudier beaucoup beaucoup de moussar, c’est la seule chose qui nous fait prendre conscience de l’importance des choses.
Sans moussar, nous savons que les mitsvot sont importantes mais nous en avons pas conscience au niveau du vécu. Bien que l’information soit claire dans notre cerveau, au niveau du cœur et du vécu on ne le ressent pas assez, et on fait des péchés malgré nous.
Saches aussi que nous sommes très très proches de la guéoula, et dans cette mesure, le yetser hara se déchaîne parce qu’il sait que ses jours sont comptés, c’est la grande bataille de la fin des temps, il faut se battre très très fort.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 67692
Date de création : 2015-10-20 20:36:17
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