Bonjour Rav Chaya
Voici mes questions :
- Si je mange du pain en me baladant, comment faire birkat ?
- De plus, combien de temps j’ai pour faire le birkat après avoir mangé ?
- Est-il assour de suivre des cours sur les 7 lois de Noa’h ?
- Mon frère a reproduit un tableau du peintre Raphaël « La vierge et l’enfant » ; si je ne le considère pas comme tel, puis-je l’accrocher dans un coin de ma maison ?
- J’ai un petit livre en phonétique pour quelques prières mais je n’en fait qu’une ; puis-je retirer juste cette page et, si oui, est-ce que je laisse le reste du livre à la Synagogue ?
- Y a-t-il eu un Kaddich pour les personnes de la Shoa ?
- Chez nous, pourquoi enterrer si vite, sachant qu’il y a (rarement) des personnes qui se sont relevées même au bout de 3 jours ?
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à vos questions :
- On ne peut pas manger du pain en se baladant car normalement, la berakha relative au pain ne concerne que la pièce où on l’a récitée, ou bien l’immeuble entier si on y a pensé avant de la réciter, mais pas l’extérieur de l’immeuble.
- Afin que la berakha Hamotsi soit aussi valable à l’extérieur de l’immeuble, lorsqu’on récitera cette berakha, on fera un mouvement signifiant qu’on s’apprête à sortir ; dans cette mesure, on pourra continuer à consommer le pain à l’extérieur.
- Consultez ce lien.
- Il n’est pas interdit de suivre un cours sur les 7 lois noa’hides.
- A mon avis cela est très déconseillé, voire interdit.
- Retirer quelques pages d’un livre est un manque de respect pour celui-ci.
Il faut donc le laisser entier. - A ce que je sache, des Kaddich sont récités pour les personnes de la Shoa.
- L’âme est en très grande souffrance tant qu’on n’a pas enterré le corps.
- En effet, l’âme veut quitter le corps (la partie de l’âme qui ne l’a pas quitté lors du décès), mais cela lui est impossible tant que le corps n’est pas enterré ; cela lui cause beaucoup de souffrances car elle est vulnérable aux forces négatives qui l’entourent.
- C’est la raison pour laquelle il y a une très grande mitsva de procéder à l’enterrement d’un corps le plus rapidement possible.
- En effet, l’âme veut quitter le corps (la partie de l’âme qui ne l’a pas quitté lors du décès), mais cela lui est impossible tant que le corps n’est pas enterré ; cela lui cause beaucoup de souffrances car elle est vulnérable aux forces négatives qui l’entourent.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 33728
Date de création : 2015-01-27 10:40:01