Comment savoir ou s’arrête le minimum et ou commence la piété ?

Chalom Rav,

Comment savoir ou s’arrête le minimum et ou commence la piété ?

  1. Mettons , je n’ai pas beaucoup d’argent et recherche un travaille durement , et j’ai une énorme fois en D.Ieu , sachant que tout ce qui m’arrive vient de lui , et que je reçois une proposition pour un poste ou je devrais travailler sans kippa (ce qui est le cas pour quasiment tous les métiers en France ) , dois-je considérer que D.ieu me teste et veut que je décline l’offre , ou dois-je considérer que D .ieu a répondu à ma prière et m’a envoyer ce travail ?

    Si je l’accepte j’ai peur que cela soit considérer comme avoir échouer au teste et si je le refuse j’ai peur que cela soit considérer comme refuser l’aide d’Hachem .

  2. Pourquoi Melekh Hakadoch est-il dans les 10 jours de pénitence la phrase la plus importante des ajouts dans la Amida ?
  3. A-t-on le droit de réfléchir a propos de la vérité de l’existence de D .ieu souvent dans la journée dans le but de se donner de la force ?
    Je me suis surpris à réfléchir à ce sujet en pleine prière et je me suis trouvée bien ridicule .
  4. Pendant la semaine qui précède Kippour , il est conseiller de jeûner tous les jours et de manger à la tombée de la nuit du pain ?

Merci

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom David,

Voici les réponses à tes questions :

  1.  Il n’y a pas de réponse unique à ta question, tout dépend du niveau spirituel dans lequel tu te trouves.

    Un grand tsadik déclinera l’offre ;
    Un homme moyen l’acceptera.

  2. Les mots « Hamélèkh Hakadoch » expriment de la meilleure façon la réalité spirituelle dans laquelle nous nous trouvons, où D. vient en tant que Roi, dans sa grande sainteté nous juger.

    Le reste des ajouts sont des louanges ou des demandes qui sont accessoires à cette expression qui est la plus fidèle de la réalité du dévoilement de D. durant ces jours.

  3. Si cela nous donne la force, oui, sinon, non.
  4. Oui.
  5. Il est extrêmement conseillé de jeûner tous les jours, depuis l’aube jusqu’à la tombée de la nuit, et de manger à la tombée de la nuit du pain, ainsi écrit le Ben Ich ‘Haï, parachat Nitsavim.

    Le Rav Ben Tsion Aba Chaoul Zatsal lui aussi conseillait de beaucoup se renforcer dans ce sens.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 32004
Date de création : 2014-09-29 16:47:04