Il est interdit de boire du lait non surveillé selon hazal mais pourquoi le consistoire permet certains produits faits à base de lait ? – A t on le droit de donner toutes nos boites de tsedaka à la même organisation sachant qu’elles ont été distribuées pa

Bonsoir rav,
Merci de prendre du temps pour répondre à tous nos questions.
Je voulais savoir plusieurs choses s’il vous plait:
1) Si j’ai bien compris le cours sur le lait chamour, il est interdit de boire du lait non surveillé selon hazal mais pourquoi le consistoire permet certains produits faits à base de lait?
2) Si j’ai depassé minuit et je n’ai toujours pas fait le chema, que faire?
3) A t on le droit de donner toutes nos boites de tsedaka à la même organisation sachant qu’elles ont été distribuées par des organisations différentes?
4) Si j’ai mangé plusieurs aliments de brahot differentes, est ce que je dois faire la braha aharona au fur et à mesure que je mange l’aliment ou je peux faire toutes les brahot aharonot successivement à la fin?
5) dois je faire une braha sur le chewing gum?

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Eden,
Voici les réponses à vos questions :
1. Je l’ignore, mais il est vrai que certains décisionnaires qui affirment que si ce n’est pas du lait mais de la poudre de lait qui est mélangé à l’aliment, on peut l’autoriser.
D’autres décisionnaires ne sont pas d’accord avec cet avis, néanmoins c’est un avis qui existe.
2. Vous aurez raté la mitsva de faire le keriyat chéma avant minuit, toutefois il est bien de le dire avant de vous endormir car il est bien de s’endormir avec des paroles de Torah.
3. Si au moment où on a donné la tsedaka on pensait la donner à l’organisation à laquelle appartient cette boîte, on ne peut pas ensuite changer d’avis.
Si on a pensé donner cet argent à qui on veut et pas forcément à cette organisation, on pourra faire cela, néanmoins il n’est pas bien d‘agir ainsi car a priori, on doit utiliser la boîte dans l’optique pour laquelle elle nous a été confiée.
4. Lorsqu’on a fini de consommer tous les aliments pour lesquels la berakha a’harona est commune, on récitera la berakha a’harona correspondant à ces aliments.
5. S’il contient du sucre, c’est-à-dire qu’il y a du goût lorsqu’on déglutit, on récite la berakha chéhakol, et on ne parlera pas avant d’avoir fini de déglutir.
Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 28669
Date de création : 2014-03-09 01:03:58