Chalom Rav Chaya,
J ai lu un dvar torah du rav Dessler au sujet de la emouna (ou du bitahon).
Je n ai pas compris quelque chose.
Est ce qu en verite, mon libre arbitre au niveau de ma pensee consiste à utiliser les bonnes pensees presentes en moi?
Cela entre quelques peu en contradiction avecl idee que lorsque je reflechi à un sujet, hachem m envoie la pensee qui resoud le probleme par exemple.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom David,
Ce sont deux pensées différentes.
Il y a les pensées du bien que D. m’envoie qui sont en contradiction avec les pulsions animales que mon corps me communiquent, et à moi, dans ma bé’hira (libre-arbitre), de choisir entre l’une ou l’autre.
C’est donc seulement lorsqu’il y a un antagonisme entre ces deux pulsions que mon libre-arbitre peut s’exprimer.
En revanche, lorsque j’étudie un sujet que je ne comprends pas et qu’au bout d’un moment la réponse au problème survient dans ma pensée, il n’y a pas du tout ici d’expression de mon libre-arbitre (si ce n’est l’effort à fournir dans la reflexion).
Mais on ne peut pas dire qu’il y avait deux solutions, la bonne et la mauvaise, et que D. m’a envoyé la bonne (je ne parle pas de solutions vraies ou fausses, car on peut aussi arriver à une fausse solution, je parle de bien et de mal), il s’agit donc de deux registres tout à fait différent : dans le premier le libre-arbitre s’exerce, mais pas dans le deuxième, ce n’est qu’un résultat du travail de réflexion qui a amené la solution.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Ce sont deux pensées différentes.
Il y a les pensées du bien que D. m’envoie qui sont en contradiction avec les pulsions animales que mon corps me communiquent, et à moi, dans ma bé’hira (libre-arbitre), de choisir entre l’une ou l’autre.
C’est donc seulement lorsqu’il y a un antagonisme entre ces deux pulsions que mon libre-arbitre peut s’exprimer.
En revanche, lorsque j’étudie un sujet que je ne comprends pas et qu’au bout d’un moment la réponse au problème survient dans ma pensée, il n’y a pas du tout ici d’expression de mon libre-arbitre (si ce n’est l’effort à fournir dans la reflexion).
Mais on ne peut pas dire qu’il y avait deux solutions, la bonne et la mauvaise, et que D. m’a envoyé la bonne (je ne parle pas de solutions vraies ou fausses, car on peut aussi arriver à une fausse solution, je parle de bien et de mal), il s’agit donc de deux registres tout à fait différent : dans le premier le libre-arbitre s’exerce, mais pas dans le deuxième, ce n’est qu’un résultat du travail de réflexion qui a amené la solution.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 28480
Date de création : 2014-02-23 21:02:12