Je souhaiterais connaitre la bénédiction à réciter quand on mange une part de flan, acheté en boulangerie, sachant qu’il y a souvent 3 millimètres de pate, pour 3cm de flan qui reposent dessus…

Bonjour Rav,

Je souhaiterais connaitre la bénédiction à réciter quand on mange une part de flan, acheté en boulangerie (cachère, bien sûr!), sachant qu’il y a souvent 3 millimètres de pate, pour 3cm de flan qui reposent dessus.

Merci aussi de me préciser la bénédiction après l’avoir mangé.
KOL TOUV et merci pour toute l’aide que vous nous apportez

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Rachel,
Voici la halakha concernant toutes sortes de pâtisseries constituées d’une fine couche de pâte à base de farine de céréale au-dessus de laquelle il y a une couche épaisse de flan, de fromage, de fruit ou autres.
  • Si la couche de pâte n’est présente que pour qu’on ne se salisse pas les mains en prenant la pâtisserie ou pour soutenir la pâtisserie, mais qu’il n’y a pas une importance en soi pour la couche de pâte à base de farine de céréale, on fera la berakha sur le fromage, le flan, les fruits ou autres et on acquittera par cette berakha la couche de pâte à base de farine de céréale.
  • Par contre, si la couche de pâte à base de farine de céréale est importante en soi et qu’elle a un bon goût, même si ce qu’il y a au-dessus de cette couche c’est-à-dire le flan, le fromage, les fruits ou autres, sont à ses yeux plus importants que cette couche de pâte, on fera néanmoins la berakha boré miné mézonot et on acquittera par cela la couche épaisse qu’il y a au-dessus de la fine couche de pâte.
    • Et à plus forte raison on procèdera ainsi lorsque la pâte de farine de céréale a été cuite séparément dans le four et qu’après cela on a mis dessus le flan, le fromage, les fruits ou autres.
    • Néanmoins, il est préférable de prendre un petit morceau de pâte sans flan, fromage ou fruits et de faire la berakha boré miné mézonot à son propos en pensant ne pas acquitter le flan, le fromage ou les fruits.
      • Ensuite, on prendra le flan, le fromage ou les fruits et on fera la berakha correspondante.
    • Il semblerait qu’aujourd’hui, à moins que la couche de pâte ne soit extrêmement fine, on accorde de l’importance et du bon goût à la couche de pâte, dans cette mesure on fera mézonot en acquittant le tout ou alors on séparera les deux en faisant deux berakhot comme susmentionné.
  • Si on a mangé en premier lieu uniquement le fromage, le flan ou les fruits et qu’ensuite il ne reste que la couche de pâte à base de farine de céréale, on fera la berakha correspondant au fromage, au flan ou aux fruits, puis on fera la berakha boré miné mézonot sur la pâte de farine de céréale restante.
  • Par contre, si on a mangé les deux ensembles et qu’à la fin il ne reste qu’un tout petit peu de gâteau seul, ou du flan, du fromage ou des fruits seuls, on les mangera sans refaire les berakhot correspondantes.

A propos de la bénédiction qu’on fait après avoir mangé ce type de gâteau :

  • Si on a mangé une quantité minimale d’un kazaït (correspondant au volume d’un cube de 3.1 centimètre de côté) de pâte, on fera la berakha al hami’hya en acquittant le tout, même si on a mangé plusieurs kazétim de fromage, de flan ou de fruit.
  • Si on mangé un kazaït de flan, de fromage ou de fruit et moins d’un kazaït de pâte, on fera la berakha boré néfachot en acquittant le tout.
  • Si on a mangé moins d’un kazaït de pâte et moins d’un kazaït de flan, de fromage ou de fruit, bien qu’en additionnant tout ce qu’on a mangé on arrive à une quantité de plus de kazaït, on ne fera aucune berakha après ce type de consommation.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Référence Leava : 27876
Date de création : 2014-01-13 21:01:34