A propos de la berakha de chéhé’hiyanou sur des habits, doit-on le faire si on n’est pas spécialement content de l’avoir ? Est-ce que les femmes doivent dire le nom d’Hachem dans leur téfila ?

Shalom Rav,

J’ai (encore) plusieurs questions :

1. A propos de la berakha de chéhé’hiyanou :
   On dit qu’il fait la faire sur un nouveau vêtement, mais doit-on le faire si on n’est pas spécialement content de l’avoir ?
2. Est-ce que les femmes doivent dire le nom d’Hachem dans leur téfila ?
3. Au sujet des Téhilim, j’aimerais savoir si on doit toujours dire le « lékhou néranéna l… » avant de réciter des Téhilim ?
   J’ai l’habitude de prier pour les malades et les défunts, est-ce mieux de donner leurs noms avant la lecture ou après ?
4. Peut on dire le nom d’Hachem quand on lit des téfilot écrites dans le Anéni ?
   Peut-on répéter plusieurs fois le même Téhilim ?
5. Concernant la téfila, on parle souvent de sa puissance, du fait de changer des décrets avec etc.
   J’aimerais savoir , quand on parle de prier (pour une réfoua ou autre) est-ce qu’on parle de la prière personnelle (quand on parle à Hachem avec nos mots ) ou de la téfila écrite dans le Sidour (ou des Téhilim) ?
6. vu que je ne suis pas mariée, est-ce que je peux quand même prier (d’avance) pour mes futurs enfants ?

Merci beaucoup beaucoup !

Réponse du Rav Ron Chaya : 

1.  Si on n’a pas une joie particulière d’avoir acquis un nouvel habit, on ne fera pas la berakha chéhé’hiyanou à son propos.
2. Les femmes doivent dire le nom d’Hachem dans leur téfila.
   • Par contre, à propos des berakhot du keriyat Chéma, il y a une divergence d’opinion entre les grands décisionnaires sefaradim pour savoir si on doit dire les berakhot avec le nom de D. ou pas.
3. Il n’est pas obligatoire de dire lékhou néranéna avant qu’on commence les Téhilim.
   Avant de commencer à lire les Téhilim, le mieux est de dire qu’on les récite pour la réfoua ou l’élévation de l’âme d’untel fils d’untel, et à la fin il est bien de faire une prière à D. que par le mérite des Téhilim qu’on a récités, qu’Il envoie la guérison ou élève l’âme d’untel fils d’untel.
4. On peut dire le nom d’Hachem quand on lit les téfilot écrites dans ‘anéni, on peut aussi répéter plusieurs fois le même Téhilim ou un même verset.
5. Toutes les téfilot ont une grande puissance, que ce soit nos téfilot personnelles avec nos propres mots ou celles qui ont été instituées par ‘Hazal.
6. Il est conseillé de commencer à prier dès maintenant pour tes futurs enfants.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Référence Leava : 27869
Date de création : 2014-01-13 10:01:13