Bonjour Rav,
Merci beaucoup pour toutes vos explications précédentes, et pour le temps que vous avez consacré à me répondre.
J’ai de nouveau besoin de vos éclaircissements !
- Comment réagir si l’on a oublié le matin de dire la berakha « al nétilat yadaïm » et qu’on est passé directement à « acher yatsar » ?
- Si l’on fait une sieste dans la journée, doit-on dire « moda ani lefanekha » et se laver les mains comme le matin ?
- Doit-on s’essuyer les mains avant ou après les berakhot « nétilat » et « acher yatsar » ?
- Doit-on forcément se laver les mains après n’importe quel repas, avant de faire la berakha a’harona,
même si on ne s’est pas sali les mains pendant le repas ?Et si on en ressent le besoin, peut-on se lever de table pour aller les laver dans la salle de bains par exemple, ou doit-on forcément les laver au-dessus d’un récipient préparé à cet effet ? - Si je suis interrompue par ma mère alors que je suis en train de dire le Chéma ou la section de la birkat Hamazone à partir de laquelle je peux m’interrompre, dois-je m’interrompre si ce n’est pas pour la saluer, mais pour répondre à une de ses questions ou pour l’accompagner vers la porte si elle doit partir, ou pour l’aider à faire quelque chose ?Même question s’il s’agit d’une personne qui n’est pas un de mes parents ?
- Dois-je répondre le matin, avant les bénédictions, à une personne qui n’est pas un de mes parents, qui me salue en premier pour ne pas la vexer ?
- Le fait que la réalisation de l’office à la synagogue soit d’habitude réservée aux hommes, est-ce une tradition ou plus que cela ?
- Que pensez-vous des cours de pensée juive mixtes ?
- Un rabbin peut-il faire cours à une assemblée de femmes et une femme peut-elle faire un cours à une assemblée constituée d’hommes ?
Je m’excuse pour la longueur de ce mail et vous remercie d’avance pour les réponses que vous m’apporterez.
Bonne semaine et à bientôt,
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Rachel,
Voici les réponses à tes nouvelles questions :
- Une fois qu’on se sera habillé, on doit de nouveau se laver les mains avant de faire sa prière (vu qu’on a touché sa chair ou ses chaussures), et à ce moment on fera nétila trois fois en alternance sur chaque main, et on fera la berakha « ‘al nétilat yadaïm » avant de s’essuyer les mains, ou si on l’a oubliée, on la fera après s’être essuyé les mains.
- On ne dira pas « modé ani léfanékha », cependant ce n’est pas interdit.
Par contre, on se lavera les mains comme le matin, sans faire la berakha « ‘al nétilat yadaïm ». - La berakha « acher yatsar » est indépendante du fait de se laver les mains, donc en sortant des toilettes on se lavera les mains, on s’essuiera les mains, et après on fera acher yatsar ».Par contre, à propos de la berakha de nétila qu’on fait avant de manger du pain, on devra la faire les mains mouillées, et seulement après la berakha, on s’essuiera les mains.On agira de même pour la berakha de nétila du matin, néanmoins le matin si on s’est essuyé les mains avant de faire la berakha, on pourra faire la berakha après l’essuyage des mains (comme expliqué en fin de la question précédente), mais a priori on fera en sorte de la faire avant l’essuyage des mains.
- A propos de mayim a’haronim, consulte les liens suivants.
- On peut faire mayim a’haronim dans la salle de bain ou à n’importe quel autre endroit que l’on désire.
- Pendant le chéma, ainsi que pendant les berakhot du chéma, si ta mère te parle ou te demande de faire quelque chose, tu lui fais signe gentiment et poliment que tu ne peux pas parler et que tu ne peux pas l’aider à faire la chose qu’elle désire.
- Par contre, il t’est permis de simplement l’accompagner vers la porte, il n’y a aucun problème à cela, mais tu parles avec elle avec signes.
- Par contre, dans le birkat ha-mazone, après la fin de la quatrième berakha, dès qu’on commence à dire « hara’hamane », tu peux t’interrompre.
- S’il s’agit d’une autre personne qu’un de tes parents, si ce n’est pas une personne à laquelle tu dois beaucoup d’honneur et de respect, tu ne t’interrompras pas, même pendant les « hara’hamane » du birkat ha-mazone.
- Le problème de saluer une personne avant la prière le matin n’est que dans deux cas :
- Si on lui dit le mot « Chalom »,
- Ou si on fait l’action d’aller vers lui pour le saluer, même sans dire « Chalom ».
- Par contre, il t’est permis de simplement l’accompagner vers la porte, il n’y a aucun problème à cela, mais tu parles avec elle avec signes.
- Beaucoup plus que cela, les moments les plus importants de la prière, tels que la ‘hazara de la ‘amida, le kadich, barékhou, la kédoucha, ne peuvent se faire que s’il y a dix hommes, mais pas s’il y a dix femmes.
- Dans cette mesure, la raison de l’office à la synagogue concerne les hommes.
- Les femmes n’ont aucune mitsva d’aller à la synagogue faire la prière, et il n’y aura peut-être qu’une mesure de piété à le faire : elles peuvent tout à fait faire la prière chez elles.
- Très déconseillé, voire interdit, à moins que ce ne soit dans le cadre du kirouv, c’est-à-dire pour un public relativement éloigné.
- Un Rabbin peut faire un cours à une assemblée de femmes, bien que ce ne soit pas la meilleure des choses.
- Une femme ne peut pas faire un cours à une assemblée constituée d’hommes.
- La nuance est claire :
- Les hommes aiment regarder les femmes et transgressent par cela un interdit,
- Par contre les femmes aiment moins regarder les hommes et ne transgressent pas un interdit par cela.
- La nuance est claire :
- Consulte ce lien pour plus de détails.
- Une femme ne peut pas faire un cours à une assemblée constituée d’hommes.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 26720
Date de création : 2013-10-28 09:10:03